Inflation, déflation, aspects microéconomiques, aspects macroéconomiques, régulation de l'inflation, déflation sectorielle, déflation générale
Aujourd'hui l'inflation est un thème d'actualité. L'inflation est un phénomène particulier qui n'est pas contemporain. Il a toujours existé, notamment au Japon qui a eu une grande phase d'inflation à partir du premier choc pétrolier de 1973. On avait une inflation de 5%, on est passé à 11% en 1974 et à 20% en 1975, au Japon.
Pourquoi a un moment donné, la demande est supérieure à l'offre de produit ?
A cause de la politique monétaire restrictive. Les ménages vont reporter leur consommation parce qu'ils pensent que les prix vont baisser et qu'il est moins bien de consommer maintenant des produits qui seront moins chers demain. Les entreprises reportent leur décision d'investissement car investir aujourd'hui n'est pas intéressant si les ménages n'achètent pas.
[...] La déflation générale C'est l'ensemble de l'économie. Elle a des conséquences différentes selon les écoles de pensée économique. Les Keynésiens considèrent qu'avec la déflation, les consommateurs diffèrent leur consommation en thésaurisant. Si ceci se passe réellement, la demande et ka production baissent, on rentre dans une spirale déflationniste. En déflation générale, les outils perdent de leur efficacité : les agents éco ne mettront pas leur argent en dépôt dans les banques (pcq les taux sont négatifs). Donc cad que les taux directeurs deviennent inopérables. [...]
[...] Du latin inflare qui signifie enflure. Au départ, l'inflation est considérée comme une enflure de la masse monétaire en circulation. Donc il y avait inflation quand la banque centrale émettait trop de billets. Avec ce surplus de billets, il n'y a avait pas de création de richesses pour autant donc hausse des prix. L'inflation est la perte de pouvoir d'achat qui va se traduire par une hausse générale et durable des prix. La stagflation est la stagnation de la croissance croissance très molle + inflation (Europe 2009). [...]
[...] L'inflation agit sur le comportement des agents économiques Inflation et allocation des ressources Inflation et friction Mankiw montre en 1985 que les agents économiques peuvent hésiter à ajuster leurs prix face à l'inflation, lorsque cela a un coût même très faible pour eux. Il a pris l'exemple du changement de prix sur les menus. Il y a une inflation et il faut que j'augmente mes prix de 1%. Mais cela signifie que je dois refaire toutes mes cartes et tous mes menus cela me coute plus cher. [...]
[...] La BCE ne peut donc pas mettre beaucoup d'argent en circulation pour créer de l'inflation. Zone euro : surendettement des états : elle aurait pu utiliser ce procédé mais c'était contre sa politique. Emetteurs et détenteurs de monnaie L'inflation amène une perte de pouvoir d'achat. Elle a des conséquences négatives pour les agents détenant de la monnaie. Cela signifie que lorsque la BC ou l'Etat émet de la monnaie ex nihilo, l'Etat s'enrichit implicitement aux dépens des autres détenteurs de monnaie ou des vendeurs. [...]
[...] On retire donc l'inflation du PIB nominal. La croissance est mesurée par le PIB en volume + taux nominal de croissance du PIB = + taux de croissance PIB)*(1 + taux d'inflation). Aspects microéconomiques L'inflation agit sur les agents économiques. Débiteurs et créditeurs L'inflation modifie les relations entre les débiteurs et les créditeurs dans le cadre d'un emprunt mais également dans toutes opérations où il y a un versement différé (ex : loyer). Lorsqu'un créditeur (ménage) et un créditeur (banque) sont liés par un taux d'intérêt fixe, l'inflation favorise le débiteur. [...]
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