L'histoire économique se définit comme l'étude des phénomènes économiques du passé (depuis le néolithique : 10 000 avant J.C jusqu'à l'entre-deux-guerres).
Un phénomène économique est un processus de création et de circulation des richesses dans les sociétés au cours du temps.
L'histoire économique se définit donc comme l'étude des conditions de la création des richesses et de la circulation des richesses dans la société (...)
[...] Enfin, il donnera aussi une classification du temps. Il distingue 3 durées : Une durée courte où il place l'histoire événementielle (environ sur 2 décennies). Par exemple, la vie politique est événementielle car un changement de régime politique peut être très rapide. Une durée intermédiaire où il place l'économie et le social. Les mouvements démographiques, les rapports sociaux, les activités économiques évoluent plus lentement. Une durée longue où il place la géographie, le climat. A long terme ceci évolue mais de manière très lente. [...]
[...] La démarche est de proposer une description mathématique de l'économie comme l'étude d'un marché. Ils veulent montrer qu'il existe un système de prix qui permet l'équilibre des marchés (Walras, Menger, Jemons). Du côté de la macroéconomie, va se développer avec Keynes comme une réponse à la crise de 29. Keynes s'intéresse à la régulation de l'économie européenne, américaine dans les années 30. Son but est d'améliorer les politiques du moment. Que ce soit dans la microéconomie ou dans la macroéconomie l'histoire est absente. [...]
[...] Est-ce la façon dont fonctionne la société qui influence le progrès technique ? North (1973) met en avant le rôle des institutions : ce sont des améliorations des institutions des sociétés qui permettent au progrès technique d'arriver et donc la croissance aussi. Les institutions sont définies de manière très large comme l'ensemble des règles d'usage et de droit d'une société. Vue d'ensemble du cours Dans les chapitres suivants nous verrons : L'héritage du passé de l'antiquité à la société féodale. [...]
[...] Les conclusions sont donc très dépendantes de la théorie néoclassique. caractère extrême : hypothèse l'universalité du comportement économique trop forte hypothèse. Les agents économiques cherchent à maximiser différents objectifs sur différentes contraintes. Universalité : ce comportement est vrai en tout temps et en tout lieu. On pourrait toujours tout ramener à des problèmes de maximisation sous contrainte quelque soit les périodes. L'universalité a toujours existée et a été moteur des décisions des individus économiques. Hypothèse forte. Le recours à la statique comparative. [...]
[...] La théorie est donc utilisée pour de l'histoire et non pour de l'économie. L'objectif de la Nouvelle Economie Historique est de s'approprier de l'aspect économique de l'histoire considérer que dans ce qui relève de l'histoire. L'économie doit être traitée par les économistes et non par des historiens. Leur but est donc d'apporter les compétences économiques à l'histoire pour les problèmes économiques. Il y a donc des tensions qui apparaissent. Les principales critiques de la NEH sont : La NEH retient une théorie économique parmi les différentes théories économiques existantes = unicité. [...]
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