Il y a une stabilité a long terme de l'économie tant en termes démographiques qu'en termes de produit par capital. Il y a une grande fluctuation due aux guerres, famines mais la situation une fois rétablie, les performances économiques retrouvent leurs plafonds.
Peste noire = ¼ voire 1/3 de la population disparaît en Europe de l'Est.
Les hommes de cette époque s'accoutumaient de nombreuses épidémies.
C'est une forme essentielle de régulation de la population (...)
[...] La cause du décollage est essentiellement technologique et présente plusieurs caractéristiques. Le taux d'investissement augmente, l'industrie se développe et la productivité de l'agriculture se transforme de façon radicale. On assiste également au développement des leading sectors (secteurs de pointe). Ce sont des secteurs où le progrès technique est tellement important qu'il se repend aux autres secteurs. Ils ont ainsi les effets multiplicateurs sur toute l'économie. Il y a ensuite la mise en place d'un appareil politique, social et industriel La marche vers la maturité 40 ans) : elle se caractérise par une longue phase de progrès régulier et une diffusion de la technologie moderne à toute l'économie. [...]
[...] Il est le premier à mettre en évidence la périodicité dans l'activité économique alors que à cette même époque, d'autres économistes interprétés les interruptions de cette croissance comme des crises financières dues au hasard. Il pensait que les cycles étaient synchrones en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Il s'est concentré sur les phénomènes monétaires et à analyser l'activité de la banque centrale. Il a ainsi mis en évidence des mouvements cycliques aux Etats-Unis. Kondratieff a émit l'hypothèse de cycles longs à partir de séries chronologiques aux Royaume-Uni et aux Etats-Unis sur la période de 1870 à 1920. Il étudie en particulier les mouvements des prix de gros et du charbon. [...]
[...] Les entrepreneurs apparaissent et ils veulent réaliser des profits. On observe également l'apparition des banques, l'augmentation de l'industrie et l'amélioration dans les transports. C'est en Europe Occidentale, à la fin du XVIIème siècle et au début du XVIIIème siècle que les conditions préalables au décollage ont commencé à se créer de façon indiscutable Le démarrage (take off) : révolution industrielle, il s'agit de l'économie de la Grande-Bretagne à la fin du XVIIIème siècle et de l'Allemagne au XIXème siècle. La croissance devient la situation normale de l'économie. [...]
[...] Il y a enfin une augmentation régulière du niveau général d'éducation de la population active. Schumpeter est à l'origine de théorie sur les fluctuations économiques (les cycles) et sur l'innovation. Il considère que l'entrepreneur innovateur oriente les facteurs de production et vers de nouveaux usages ou de nouveaux produits. L'entrepreneur s'adjuge alors les bénéfices de l'innovation mais cela n'est que temporaire. Une fois démontré la viabilité de l'innovation, elle est copiée par des imitateurs et cesse par la même d'être une innovation. [...]
[...] Cette phase ascendante semble bien contribuée à lancer la croissance irréversible et à amener la révolution industrielle. Au contraire, la phase descendante offre un cadre moins favorable. La dernière phase ascendante cimente la prépondérance industrielle. On considère que l'âge de la révolution industrielle culmine en 1873. Schumpeter propose un système cyclique plus complexe. Il se sert des fluctuations longues de Kondratieff auxquelles il va superposer les cycles de Juglar. Pour lui, chaque fluctuation longue est une poussée de l'innovation et donc a un dynamisme des chefs d'entreprises. [...]
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