Depuis l'antiquité, tous les courants philosophiques se sont intéressés à la production, à l'échange et à la consommation des richesses. Ainsi, Aristote (348 - 322 AVJC) définit l'activité marchande comme une « chrématistique » (ensemble des activités tournées vers l'acquisition des richesses), au sein de laquelle il distingue, d'une part la chrématistique « naturelle », où les richesses sont recherchées pour une consommation utile et domestique, et, d'autre part, la chrématistique « artificielle » ou « mercantile », où richesse et argent sont recherchés pour eux-mêmes, et qui est donc condamnable (...)
[...] Ils rejettent toute intervention de l'Etat supposée être perturbatrice de la régulation spontanée des marchés L'économie Keynésienne La pensée économique de Keynes La pensée de Keynes, qui fut l'élève de Marshall, est également issue du courant néoclassique, mais son originalité tient à la rupture théorique radicale qu'il opère. Keynes construit une théorie monétaire de la production. Il remet en cause la neutralité de la monnaie et la séparation entre sphère monétaire et sphère réelle. Poursuivant une intuition marshalienne, il suppose que la monnaie est demandée pour elle-même. [...]
[...] La loi des débouchés, formulée d'abord par J-B Say puis reprise par D Ricardo, complète parfaitement ce postulat libéral : tout ce qui est produit peut être vendu, car tout produit signifie un revenu équivalent qui sera dépensé. A terme, l'offre et la demande ne peuvent que s'égaliser. On achète des produits avec des produits Ricardo). C'est donc la production qui ouvre des débouchés : plus la production augmente, plus les débouchés seront nombreux. Un tel point de vue à deux conséquences : la monnaie ne peut être neutre, un voile sur l'échange des marchandises, un simple moyen de paiement qui n'est pas demandé pour luimême. [...]
[...] Reprenant l'idée d'un multiplicateur et l'appliquant à l'investissement, Keynes renverse la relation classique où l'épargne précède l'investissement : la décision d'investir est selon lui à l'origine et l'épargne est un résultat. Le sous emploi est possible à l'équilibre et, par la même, une action correctrice de l'Etat est justifiée. [...]
[...] Le profit provient de l'appropriation partielle par le capitaliste de la valeur de ce que produit l'ouvrier, qu'il dénomme plus-value. La valeur d'une marchandise est donc égale à la somme de la valeur du travail vivant fourni pour la produire salaires et charges salariales dénommé capital variable plus la valeur du travail incorporé dans le capital matériel utilisé pour la produire, dénomme capital constant plus la plus-value soit, M = C+V+PL. C est dit constant, car il ne transmet aucun supplément de valeur par rapport à ce qu'il vaut ; le capital fixe et circulant n'est donc pas la source de la plus-value. [...]
[...] Vouloir produire toujours plus, tout en finissant à terme par tarir la capacité d'achat de la société, explique le paradoxe de la pauvreté dans l'abondance. Si, pour les libéraux classiques et néoclassiques, la crise économique endogène est impossible, pour les marxistes elle est au contraire inévitable : elle découle du fonctionnement même du capitalisme L'économie Néoclassique Le corpus néoclassique standard Le champ universitaire officiel de l'économie est dominé depuis plus d'un siècle par les outils et les grilles d'analyse formulés dans le dernier quart du 19iè siècle par ce qu'on a appelé la révolution marginaliste Rompant avec la valeur-travail et prônant une théorie subjective de la valeur, les auteurs néoclassiques contribuent à redéfinir l'économie comme une science des choix efficaces, la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rare à usages alternatifs Robbins) ; dans ce cadre, on pose les besoins comme illimités et les ressources comme rares, ce qui entraîne chez les agents un comportement rationnel de maximisation. [...]
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