Gouvernance économique internationale
[...] D'autre part, droit privé, car un certain nombre de normes s'imposent en matière de brevets de médicaments par exemple, ou de droit des faillites. Quels sont les grands principes qui pour tous les agendas dont on a parlé, st au cœur des discussions. On est véritablement dans une logique qui est celle de la gouvernance plutôt que des régulations internationales affichées et normatives. Pourquoi ? La gouvernance en matière internationale se caractérise par l'expression suivante : gouverner sans gouvernement càd sans qu'il y est un transfert véritable à une instance qui se substituerait de façon pleine et entière aux Etats-nations. [...]
[...] Khol a ainsi du imposer la création de l'UEM à la Bundesbank qui a ce faisant un peu surréagit par rapport à la stabilité des prix. Du coup en terme de mandat, c'est vrai que l'Allemagne pèse plus lourd dans les objectifs et le fonctionnement de la BCE. Qu'en est-il une fois que les règles du jeu ont-été adoptée ? Qu'en est-il de la situation allemande dans l'économie européenne et donc dans les décisions qui doivent être prises par la BCE en terme de moyenne ? Evidemment, l'Allemagne est une économie qui pèse très lourdement sur le plan du PIB, également du calcul. [...]
[...] Nouvelle fonction. Il s'agit de régler les conflits qui naissent au sein de ce processus. En effet, ce processus de libéralisation entraîne des conflits en raison des enjeux parfois contradictoires que cela représentent pour les pays. Or ces conflits pouvaient difficilement être traités en dehors des rapports de force inter-étatique qui pouvaient prévaloir (exemple des bananes). Dans un certain nombre de productions, il n'y avait pas d'instance en dehors de ces négociations de nature à pouvoir mettre un peu d'ordre en la matière. [...]
[...] Pourquoi a-t-on encore besoin d'une OMC qui induit de nouveaux processus de libéralisation ? On est encore très loin aujourd'hui d'une libéralisation sans règle ni contrainte du commerce international. Il subsiste dans de très nombreux domaines des entraves, des protections, qui ne permettent pas le fonctionnement d'un système qui serait véritablement de libre-échange, malgré les phases de démantèlement qui ont touché tout un ensemble de produits. En effet, les négociations faites au sein de l'OMC concerne des groupes de services, et non pas de façon abstraite un processus de libéralisation. [...]
[...] En effet, avec la globalisation financière, les crises financières se diffusent très rapidement dans toutes les économies. Il existe donc dans le domaine de la finance un certain nombre d'externalités. C'est ce qui explique que depuis quelques années les recherches portent sur la maitrise des risques de diffusion des crises financières. Le G7 finance a beaucoup parlé de la question de la diffusion de la crise des sub-prime : avec le thème de la transparence. Faits stylisés sur la succession des grandes crises de l'économie mondiale depuis 20-25 ans. [...]
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