Cours d'économie sur la notion économique de gouvernance. Quelle est son origine ? Quels sont ses fondements ? Quels sont ses effets ?
[...] D'autre part, il convient de maintenir les autres niveaux territoriaux d'appartenance, en particulier de maintenir l'institution communale. La réalisation de la coopération intercommunale au sein des agglomérations pose un certain nombre de problèmes qui ont trait principalement à la question des échelles pertinentes de gestion. Quoi qu'il en soit, il est important de progresser dans cette voie pour éviter que ne s'accentuent les fractures et les écarts entre territoires et que ne soient gaspillées des ressources rares (financières, humaines, naturelles Les formes de cette coopération sont encore à inventer et à expérimenter. [...]
[...] L'autonomie plus grande des collectivités locales à l'égard de l'Etat et l'ouverture européenne ont modifié ces rapports. On assiste d'une part à une multiplication des relations contractuelles entre l'Etat et les collectivités territoriales et d'autre part au développement de relations directes entre les collectivités territoriales et les institutions de l'Union européenne. Aujourd'hui, l'enjeu est de parvenir à concilier les priorités nationales et européennes et les initiatives locales et à trouver une nouvelle articulation entre les politiques menées à différents échelons. [...]
[...] La Banque Mondiale énonce quatre conditions à l'établissement de la bonne gouvernance : l'instauration d'un Etat de droit qui garantisse la sécurité des citoyens et le respect des lois (indépendance des magistrats), la bonne administration qui exige une gestion correcte et équitable des dépenses publiques, la responsabilité et l'imputabilité (accountability) qui imposent que les dirigeants rendent compte de leurs actions devant la population et enfin la transparence qui permet à chaque citoyen de disposer et d'accéder à (14). L'Etat de droit est ici au coeur de la bonne gouvernance. Il s'agit de mettre en place " un système de règles qui soient réellement appliquées et d'institutions qui fonctionnent vraiment et assurent une application appropriée de ces règles Pour cela, il est nécessaire que la vie publique soit " moralisée", c'est-à-dire que les dirigeants politiques soient désormais responsables de leurs actes devant les citoyens, et donc que soit engagée la lutte contre la corruption. [...]
[...] Selon Pierre de Senarclens, la Commission est composée de personnalités qui ont intérêt à défendre le statu quo. C'est pourquoi ne sont avancées que des propositions insignifiantes sur la réforme du système des Nations Unies ; la nécessaire participation des ONG, des mouvements des citoyens et des entreprises à la gouvernance est simplement soulignée, sans que ne soient examinées la hiérarchie entre ses acteurs, les rapports de force et d'autorité qui les relient ou leur influence politique. La commission " tend à penser la politique internationale comme une entreprise à l'édifice duquel tous les acteurs, grands et petits, apporteraient leur contribution, en vue de finalités utilitaires et consensuelles Il apparaît comme normal que, compte tenu de l'incapacité des gouvernements à assumer certaines fonctions, celles-ci soient prises en charge à un niveau supranational par d'autres instances qui font appel à de nouveaux acteurs. [...]
[...] Il y a urgence à démasquer les responsabilités des marionnettistes dans la situation actuelle, pour ne plus laisser une marionnette comme le président centrafricain déclarer : "Les responsables, ce sont tous les Centrafricains. Inutile de chercher ailleurs Forts de ce constat, les peuples africains et tous les mouvements altermondialistes doivent s'attaquer à la logique d'un système dont la faillite est patente mais qui ne pourra changer que sous la pression d'une très large mobilisation internationale. Aujourd'hui, plus d'un Africain sur deux vit sous le seuil de pauvreté [20]. [...]
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