Quel fut le rôle des banques dans la crise financière actuelle (crise des subprime commencée en 2007) ? Dissertation d'économie.
Eté 2007, on pouvait croire que la crise serait seulement immobilière, limitée aux ménages pauvres américains, les fameux ménages subprime. Mais crise fut beaucoup plus profonde, elle a touché le coeur du système financier : les banques elles-mêmes. Dans le passé, crises se déroulaient dans les périphéries des marchés financiers. Cette fois non. Comment les banques sont-elles entrées dans cette tourmente financière ?
I ? Des banques imprudentes et opaques aveuglées par une solvabilité fictive et l'appât du gain
II ? Des banques face à une double crise : crise de liquidité et crise de solvabilité
[...] Ne tient pas compte de l'incertitude fondamentale : dégradation qualité crédit distribué, fluctuation cours boursiers et immo. Plus pertinent un modèle plus contraignant, tel modèle de Levy. Une dilution du risque jusqu'à l'oublier avec la titrisation Titrisation : phénomène de transfert du risque. Création de titres dits structurés par les banques d'investissement et les agences de notation à partir des crédits immo et hypothécaires, structurés en trois tranches. Notés par des agences de notation juges et parties. Titres revendus, sortent donc du bilan des banques. [...]
[...] A aussi l'avantage pour les banques de lui faire économiser du capital (des fonds propres). La titrisation a transformé les banques en courtiers des marchés financiers, leur métier ne consiste plus tant à accorder des crédits et à en porter les risques (jusqu'au remboursement du crédit), qu'à en organiser la conversion en titres négociables et à la vendre. Banques ordinaires se rapprochent dangereusement des banques d'investissement. Et pendant ce tps, le marchés des crédits titrisés grossi grossi. Les banques perdent le contrôle de l'endettement. [...]
[...] Effet domino. Effet de contagion. Effet boule de neige. Fuite devant les actions bancaires. Septembre 2007 : première nationalisation (Northern Rock). Quasi faillite de Bear Stearns en mars 2008 (rachat JP Morgan), faillite de Lehman Brothers 15 sept 2008 « tsunami financier » > panique. A brisé les espoirs d'une reprise rapide. Aujourd'hui plus de banque d'investissement, banques ordinaires fragilisées. [...]
[...] Les banques doivent se procurer des fonds, elles empruntent à d'autres banques. Doivent être capables de faire face à la liquidité de ces retraits. Mais en temps de crise, problème de liquidité. Incapacité à trouver des financements de court et moyen terme pour assurer leurs affaires au jour le jour. Double : - bancaire (bank run), retrait des dépôt des clients, retrait des comptes courants, quand personne ne croit plus en la fiabilité de sa banque. pas assez de monnaie en caisse > illiquidité. [...]
[...] Valeur des institutions financière s'effondre. Or existence des règles prudentielles Bâle II, au moment où il faudrait que les banques accroissent leurs fonds propres, la valeur des banques baisse. En plus, obligées de ressortir les crédits pourris du placard, retour dans le bilan, a accentué le mouvement de panique et a fragilisé les banques. Les banques ont dû faire appel à de nouveaux fonds pour trouver des fonds propres. Vendre de nouvelles actions, dans des périodes difficiles car créances douteuses. [...]
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