Trente glorieuses, Économie, transport, dette publique, machines-outils, Production, logement, réformes, industrie, service public, service public industriel, allocations familiales, Inflation, révolution agricole, Jean Ferrat, CNPF Conseil National du Patronat Français, Alstom, Renault, Crédit Lyonnais, modernisation de la société, Infrastructures, politique énergétique, aménagement du territoire, mondialisation, Valéry Giscard d'Estaing, Chômage, François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Nicolas Sarkozy, APL Aide Personnalisée au Logement, Emmanuel Macron, Vivendi Universal, Canal +, PIB Produit Intérieur Brut, répartition des richesses, acteurs du tourisme
Au fil des années de la construction (jamais terminée) européenne, la France européenne a pris toujours plus de place. La France est moins puissante en tant que telle qu'il a quelques décennies, puisqu'une partie de sa puissance est directement incarnée par l'Union européenne, qui octroie à l'Hexagone un poids sur la scène internationale qu'il n'aurait pas eu s'il avait fait cavalier seul. C'est d'ailleurs ce que reprochent les partenaires européens de la France sur l'emploi utilitariste qu'elle en fait : la France, pour européenne qu'elle soit, l'est trop à sa manière, de chercher à instrumentaliser l'Europe à des fins de maintenir la puissance française. L'Europe est le prolongement de la puissance française.
[...] Vers une économie d'archipel éclaté ? C'est dans les grandes aires urbaines que le nombre d'emplois métropolitains supérieurs a augmenté le plus. En 1999, les 15 grandes aires urbaines au plus fort taux d'emploi métropolitain supérieur étaient les mêmes qu'en 1990 et dans le même ordre pour les six premières (Paris, Grenoble, Toulouse, Montpellier, Lyon, Strasbourg, Rennes, Nantes, Bordeaux, Marseille-Aix-en-Provence, Nice, Annecy, Lille, Orléans et Nancy). Elles concentrent aujourd'hui 38% de la population de l'emploi et surtout, comme en de l'emploi métropolitain supérieur. [...]
[...] Des villes qui ont profité des politiques d'État (Toulouse et la réussite du pôle aéronautique sous la perfusion du volontarisme étatique ; et Rennes portés par l'usine PSA et une dynamique contemporaine, siège de la French Tech, pôle étudiant, cluster d'entreprises . Une autre ville : l'écosystème grenoblois : il n'est pas né de nulle part, d'une initiative très universitaire à l'après-guerre. Ce professeur créant l'antenne universitaire scientifique grenobloise : la lier avec la réalité productive et entrepreneuriale de la région. Une grande réussite. [...]
[...] Pour commencer, le déclin démographique français. Apparait à partir des années 2000 le terme du « décrochage ». Le « déclin » était trop pessimiste, mais avait un rôle mobilisateur. Le décrochage se base sur un constat qui se fait, dans le cadre européen, par rapport à l'Allemagne. Il se veut le constat réaliste d'une situation économique française qui forcément a des conséquences sur la puissance française. Le risque de ce décrochage, c'est de finir par ne plus être comparable, être ravalé à d'autres réalités et autres puissances comparables : on veut rester comparable à l'Allemagne et non descendre d'un cran pour être comparé à l'Italie. [...]
[...] En contrepartie, cette politique pour être acceptée par les contribuables nécessite une exigence forte en matière d'efficacité et l'absence de barrières aux licenciements. Ça marche dans ces pays, ce n'est pas sûr que cela marche pour d'autres, et surtout la France. Face à ce double choix, certains pays dont la France ont longtemps fait le choix de ne pas choisir ; ce qui aboutit à une série de paradoxes : comment concilier baisse des impôts et maintien de la générosité étatique. Comment concilier croissance de l'emploi et rigidités du marché du travail ? [...]
[...] Tout pourrait s'avérer contreproductif. La planification est indicative (qui ne comporte aucune mesure obligatoire pour les entreprises = planification impérative), mais d'une indication qui n'est pas un simple rapport. « La planification est d'une impérieuse nécessité » Charles de Gaulle Citation Les premiers plans : En 1947, est voté le premier plan visant à penser la répartition des crédits de l'aide Marshall. Ils sont orientés vers 6 secteurs : l'électricité, le charbon, la sidérurgie, le ciment, les transports et les machines agricoles. [...]
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