Régime de change, instrument de politique économique, modèle Mundell-Fleming, balance globale, globalisation financière
Ce modèle est un retour sur la politique conjoncturelle. Au niveau théorique est dans la lignée de ISLM.
Préambule : comment se constitue la balance des paiements?
Dans une balance des paiements, il y a un haut et un bas et sous le bas une partie monétaire de la balance des paiements.
Le haut est la partie courante, le bas est les flux de capitaux et l'ensemble est la balance globale et c'est la balance qui va être au coeur du modèle Fleming.
Le solde courant est presque le solde commercial. Il n'est pas au coeur du modèle Fleming, c'est quand même un solde très significatif pour étudier l'état macroéconomique d'un pays, car derrière l'état de la balance courante il y a la question de savoir si le pays a trop ou pas assez d'épargne par rapport au besoin d'épargne pour investir. Il correspond à l'écart en l'épargne et l'investissement (I-S).
Un pays où l'investissement global dépasse l'épargne globale exprime un besoin d'épargne vis-à-vis du reste du monde (étranger). C'est un besoin de financement du pays vis-à-vis du reste du monde.
[...] Quand on touche a la partie gauche du bilan de la banque centrale (devise) alors involontaire il se passe quelque chose à droite du bilan. Si les devises diminuent dans les tiroirs alors l'offre de monnaie centrale va diminuer et donc la masse monétaire diminue. Pour contrer un taux de change qui se déprécie alors on va avoir un rétrécissement non désiré de la masse monétaire. Quand européens et américains se sont entendus pour que c'est une volonté de change fixe. [...]
[...] En régime de change fixe il n'y a plus de régime de politique monétaire indépendante. fonctionnement du taux de change flexible Nous prenons toujours pour point de départ la zone européenne qui a une BG déséquilibrée et qui se trouve cette fois ci en régime de change flexible. On suppose que les capitaux vont arriver notamment parce que ça fait pas mal d'années qu'on anticipe une pression haussière des monnaies asiatiques donc les monnaies européennes vont être incitées à investir d'autant plus que l'on sent que le taux de change va s'apprécier. [...]
[...] Quand des capitaux américains entrent dans la zone euros alors les américains vont acheter de la monnaie nationale. Quand des capitaux européens sortent alors on a un excès d'offre de monnaie nationale. Dans une situation de crise en Europe alors il y a une fuite de capitaux et donc l'offre de monnaie nationale va être supérieure à la demande de monnaie nationale. Plus personne ne veut de la monnaie nationale. Il y a un déséquilibre sur le marché des changes. La monnaie nationale se déprécie et donc le dollar lui s'apprécie. [...]
[...] Les autorités monétaires françaises et allemandes se sont entendues pour que dès que l'on sorte de 3,4 on intervienne. Le but est de maintenir un encrage. Dès qu'on sort de l'encrage sur le marché des changes les autorités doivent l'y ramener. Dans le change fixe les autorités s'imposent une contrainte qui va leur retirer un usage correct de l'autorité monétaire. Dans le change flexible, on laisse les marchés des chances décider du cours de la monnaie, le pays n'intervient pas. Mais en réalité les pays interviennent sur les marchés monétaires pour réguler les cours. [...]
[...] Les réserves de changes en se contractant génèrent une contraction spontanée des liquidités ce qui enlève une partie de la stimulation de base. L'éviction type ISLM est à présent plus élevée (ROR2). Il y a plus d'éviction que dans le modèle d'économe fermée d'ISLM. Ici, la relance est sérieusement entravée avec le déplacement de LM à gauche à cause des réserves de changes( DONC éviction amplifiée et a un impact sur le PIB qui donne un plus de PIB décevant. [...]
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