Les fondements de l'économie du bien être : optimum social et justice sociale - cours d'économie publique de 18 pages
L'intervention de l'état est justifiée par un mauvais fonctionnement du marché, quand il ne conduit pas à l'allocation optimale des ressources. Cette démarche qui consiste à évaluer et comparer les situations économiques du point de vue du bien-être relève d'un questionnement normatif, pour répondre à cette question les économistes recourent à un critère, celui de Pareto, l'allocation des ressources est optimale s'il n'est plu possible par une modification de cette allocation d'augmenter le bien ?être d'une personne, sans réduire celui d'une autre.
Section 1 : l'optimum de Pareto
Section 2 : équité et justice sociale
[...] On peut montrer que le taux marginal de transformation entre deux biens est égal au rapport des coûts marginaux de ses biens. Cmx/cmy=PmLy/PmLx=PmKy/PmKx=TMT. Marchés concurrentiels : Cmx=Px et Cmy=Py. Px/Py=TMS. Cmx/Cmy=TMT (TMS=TMT Tout système de prix vérifiant ça est nécessairement un optimum, plus aucun échange dans l'économie n'est possible de manière à accroître le bien être. 2ème théorème du bien être : si les préférences des individus sont convexes, s'il existe un marché pour tous les biens, si l'information est complète et si des transferts de ressources peuvent être effectués toutes allocations optimales peuvent être réalisées en tant qu'équilibre concurrentiel à condition de réaliser les transferts appropriés. [...]
[...] Les deux courbes seront symétriques si les individus sont caractérisés par la même fonction d'utilité. De sorte que l'abscisse de leur intersection, cela signifie que l'égalité des utilités marginales implique un partage égal du revenu. On peut montrer que cette répartition égalitaire du revenu est celle qui maximise l'utilité totale définie comme la somme des utilités individuelles. En effet, si on considère une répartition inégale correspondant à l'individu 2 est plus riche que l'individu l'utilité totale du 1er individu sera donnée par 0FNM, de la même manière l'utilité totale du 2nd individu correspond à la surface RHPM. [...]
[...] les différentes conceptions néoutilitaristes de la justice sociale. A partir des principes généraux, on peut tout à fait envisager différentes conceptions de la justice sociale. Pour comprendre cela on peut par exemple proposer d'écrire la fonction de justice sociale comme suit : W = Σ(Ui)α si α différent de 0 donc W = log Ui si α = 0. a partir de cette représentation on peut envisager 4 cas : Si α > 1 donc δW/δUi = Ui (α > 0 : la dérivée positive exprime le fait que le bien être de l'individu augmente avec l'utilité de l'individu, celle des autres reste constante. [...]
[...] L'économie du bien être parétienne ne permet absolument pas d'apprécier le caractère équitable ou juste de la répartition des utilités associées à chaque allocation. Chez Pareto, il n'y a pas de moyen d'apprécier le caractère juste ou non de la répartition, car l'utilité de A dépend de sa consommation x et y et celle de B de x et y aussi. Mais il y a quand même une possibilité de proposer on peut indirectement tenir compte d'un souci de justice dans l'univers parétien à condition de modifier sensiblement les conditions d'utilité individuelles, par exemple l'utilité de A dépend bien de ses consommations mais aussi de celles de B en précisant que les individus font preuve d'un minimum d'altruisme. [...]
[...] Pour cela les néo-utilitaristes ont cherché à construire une fonction telle que pour chaque ensemble de valeurs prises par les utilités individuelles correspond une valeur d'un indicateur qui mesure le degré de justice de cette répartition. Cet indicateur est appelé fonction d'utilité de BERGSON-SAMUELSON. Cette fonction sera nécessairement de nature ordinale. On appelle fonction de bien être social la fonction F(U1(x1) + U2(x2) . + Un(Xn)) où les Ui(xi) représentent les niveaux d'utilité que l'individu I atteint par la consommation de l'ensemble de biens xi propriétés : l'utilité est la seule dimension pertinente : welfarisme. [...]
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