inflation, xixe siècle, fluctuations des prix, menace déflationniste, pouvoir d'achat, évolution des prix, monnaie, systèmes monétaires, phénomène monétaire, gouvernement, dette publique, inflation salariale, Chômage, stabilité des prix, pénurie
Ce document contient une fiche résumant les principales notions en matière de fluctuations irrégulières des prix depuis le XIXe siècle.
[...] Les grandes explications orthodoxes de l'inflation L'inflation par la monnaie : la thèse quantitativiste MV = PT (FISHER) FRIEDMAN, Inflation et systèmes monétaires : « l'inflation est toujours et partout un phénomène monétaire » anticipations adaptatives + thèse accélérationniste : l'illusion monétaire disparaît à LT supprimant les effets de la PM Lucas, Expectations and the Neutrality of Money : anticipations rationnelles monnaie neutre Ex : hyperinflation allemande (1923) gouvernement réglait ses dettes en émettant de la monnaie L'inflation par les coûts naît des imperfections des marchés Jusqu'aux 1980s, l'inflation par les coûts provenait surtout de la régulation monopoliste Inflation salariale : augmentation W > GP (syndicats) - taux de PI prix augmente BAUMOL, On the Performing Arts : The Anatomy of Their Economic Problems : absence GP dans certains secteurs mais W augmentent car hausse des GP dans d'autres secteurs tirent l'ensemble des W Courbe de Phillips (1958) : baisse du U pression sur augmentation des W Pouvoir des marchés : concurrence monopoliste, oligopole De nos jours, elle provient surtout de choc d'offre négatif Inflation importée : énergie = D incompressible du PIB en Fr (2022) = facture énergétique « Inflation verte » : épuisement des RN + taxe CO2 Pour les keynésiens, l'inflation est un déséquilibre opposé au chômage Inflation par la demande : « L'inflation ne naît qu'aux abord du plein emploi » (KEYNES) Inflation modéré illusion monétaire favorable à C et emploi La courbe de PHILLIPS, interprétée par SAMUELSON et SOLOW, fonde le STOP & GO Arbitrage entre U et inflation 1970s-80s : abandon anticipations adaptatives, stagflation Entre le XIXe et le XXe siècle, l'inflation change de nature Jusqu'aux années 1940, pics inflationnistes et déflationnistes étaient conjoncturels La stabilité des prix domine au XIXème siècle Gold Standard (parité), Innovations tech, désenclavement des marchés, éco d'échelle (mécanisation + concentrations), déflations (JUGLAR, BqC augmente i pour garantir parité si expansion forte) BAIROCH, Victoires et déboires : oscillent entre et avec tendance longue à la baisse Le XXème siècle s'ouvre sur d'amples fluctuations En Fr : 1918 = = 1920s : Monnaie + D guerre : dette, reconstruction, pénurie 1930s : FISHER, The Debt-Deflation Theory of Great Depressions (agents endetté cherchent à liquider leurs actifs afin de rembourser leurs dette l'augmentation de l'offre d'actif = diminution des prix i réels augmente ce qui in fine incite encore plus de ventes d'actifs.) + faillite et U Csq de l'instabilité des prix : TC instable, décourage CI, spéculation, disparition rentiers réel diminue) Du milieu des 1940s au milieu des 1980s : l'inflation est devenue structurelle L'inflation produit de la régulation monopoliste : pouvoir de marché (BOYER) 30G = (OCDE) éco ED (accentué par PI squeeze), pouvoir de marché, spirale prix-W (Indexation), choc exogène (guerre + pétrole) Certains pays acceptent plus d'inflation que d'autres Traumatisme de l'hyper-inflation, capacité des pouvoirs publics à imposer de réelles mesure de rigueur, principes de détermination des qualité du consensus social Pompidou : « Mieux vaut l'inflation que le chômage » L'inflation n'est pas un déséquilibre systématiquement nuisible Réduit le poids de la dette publique : i réel = i nominal - taux d'inflation (FISHER) + C et I (30G = massification scolaire + EP) Euthanasie des rentiers : réduit les inégalités entre détenteurs de patrimoine et salariés simule Et Soutien C si l'agent anticipe que l'inflation est durable (PATINKIN) Altère la compétitivité-prix : différentiel d'inflation en changes fixe, pèse sur les marges des E Depuis les années 1980 : L'inflation disparue ? [...]
[...] La fin de l'inflation OCDE : 11% en en 1990 désinflation généralisée, i élevés en 1982), SME (1979), rigueur budgétaire et salariale, désindexation des salaires (1984), marché F La « grande modération » (Bernanke) : inflation md = jusqu'à 2007 m°, faiblesse des GP Depuis les années 1990, le renouveau de la menace déflationniste Un cadre propice à la déflation OCDE = NTIC, m°, déflation par la dette (crises Aplatissement de la courbe de PHILLIPS : plein-emploi = tensions inflationnistes FRIEDMAN et PHELPS : crédibilité BqC accrue = anticipations d'inflation affaiblies SUMMERS : pression concurrentielle + délocalisations + rajeunissement de la population active Les cercles vicieux de la déflation : mieux vaut l'inflation que la déflation Favorise les rentiers, affaiblit le pouvoir d'achat des consommateurs (pression sur les W + Effet accélérateur négatif (CLARK) et emprunts coûteux en termes réels - Y pot stagnation séculaire + effet d'attentisme des consommateurs et des investisseurs + déflation par la dette COUPPEY-SOUBEYRAN, Monnaie, banques, finance : la déflation paralyse totalement l'économie. [...]
[...] Les fluctuations irrégulières des prix depuis le XIXe siècle Inflation : perte de pouvoir d'achat de la monnaie IPC Inflation sous-jacente : évolution des prix hors produits énergétiques et alimentaires inflation structurelle 2021-2022 : OCDE = 11% et Fr D'où vient l'inflation ? [...]
[...] Politiques de lutte contre l'inflation = coûteuses mais plus efficaces que celles qui cherchent à lutter contre la déflation car elles ne se heurtent pas au piège de la trappe à liquidité explique réaction immédiate de BqC en 2008 Le retour très inattendu de l'inflation depuis 2021 Ses causes d'abord conjoncturelles vont-elles nourrir des facteurs structurels ? [...]
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