Mondialisation et multinationalisation vont de pair. Dans les années 1980-2000, les IDE progressent trois fois plus vite que le commerce mondial.
IDE : les investissements directs à l'étranger sous forme de création d'une entreprise ou sous forme de prise de participation au capital, le seuil de 10% est alors retenu. Par le FMI ou l‘OCDE.
On différencie alors IDE et investissement de portefeuille constitué d'actifs financiers. Les investissements en portefeuille sont des placements financiers à court terme contrairement aux IDE qui sont réalisés dans le but de conquérir une position durable sur un marché. La définition peut cependant comprendre des variantes. Son calcul n'est pas aisé d'ailleurs.
A la fin du XXe siècle, le montant des IDE était de 1300 milliards de dollars, les PD en contrôlant 1000.
Les multinationales sont à l'origine de ce flux d'IDE.
Les définitions d'une multinationale sont nombreuses. L'ONU en a donné une définition mathématique en 1973, entreprise au CA annuel supérieur à 500 millions de dollars effectuant plus du quart de ses activités de production et d'échange dans des filiales présentes dans au moins 6 pays. Mais ce qu'il faut surtout retenir plus que la taille de l'entreprise, c'est la stratégie qui permet de définir les FMN (voir Charles-Albert MICHALET sur le caractère mondial de la stratégie).
Questionnements possibles du sujet :
- Les enjeux économiques que représentent les FMN, elles sont au cœur des redistributions des hiérarchies mondiales, répondent-elles à une logique d'entrave ou de contribution ? Cette question intéresse surtout les pays en développement. Avec le développement de la sous-traitance, des délocalisations, les FMN portent-elles la responsabilité de l'aggravation du chômage ? L'externalisation de la production dans des pays tiers ne provoque-t-elle pas une désubstantiation des économies industrielles ?
-Les enjeux politiques aussi avec des firmes géantes et des États nains ? Les firmes multinationales se nourrissent de moins d'États, de déréglementations et de privatisations. Les firmes multinationales sont des cibles commodes, comment les réguler ?
[...] - le modèle OLI Des stratégies globales Michael PORTER 1982 établit une distinction importante entre stratégies multinationales qui caractérise les années 60 et les stratégies globales qui concernent quelques grandes FMN dans les années 80 Les stratégies multinationales sont celles ou se multiplient des filiales non spécialisées sans relations entre elles. Chaque filiale conservant des relations avec sa maison-mère. Les stratégies globales: la gamme de produits au niveau mondial est unifiée, chaque filiale fabrique alors un composant particulier du produit fini. B. Lassudrie-Duchêne 1982 a appelé ceci la Décomposition Internationale des Processus Productifs. La maison-mère centralise les activités de RD et coordonne la production mondiale. [...]
[...] Les perspectives de profit sont moindres. Vers un capitalisme global Depuis 85, il y a de fortes variations. Les firmes multinationales sont de plus en plus dans le tertiaire Pétrole, automobile, électronique, chimie-pharmacie réunissent l'essentiel des effectifs des niches existent aussi pour des FMN de petite taille (SOLVAY en Belgique° Il y a de nouveaux champs d'action avec les privatisations des pays d'Europe de l'Est -la déréglementation notamment dans les services -la relance de l'UE, en 86 est signé l'Acte Unique européen qui crée un vaste marché -la libéralisation des marchés financiers (les fusions et acquisitions de sociétés prennent plus d'importance que la création de filiales) J. [...]
[...] Les définitions d'une multinationale sont nombreuses. L'ONU en a donné une définition mathématique en 1973, entreprise au CA annuel supérieur à 500 millions de dollars effectuant plus du quart de ses activités de production et d'échange dans des filiales présentes dans au moins 6 pays. Mais ce qu'il faut surtout retenir plus que la taille de l'entreprise, c'est la stratégie qui permet de définir les FMN (voir Charles-Albert MICHALET sur le caractère mondial de la stratégie). Questionnements possibles du sujet - Les enjeux économiques que représentent les FMN, elles sont au cœur des redistributions des hiérarchies mondiales, répondent-elles à une logique d'entrave ou de contribution ? [...]
[...] Des spécialisations apparaissent par pays (électronique automobile pour le Japon, chimie, automobile, matériel électronique pour l'Allemagne= Mais attention aux idées fausses aussi, les FMN ne sont pas forcément apatrides (voir le poids déterminant des centres de recherche-développement très ancrés nationalement II) Des stratégies multinationales aux stratégies globales Les déterminants de la mondialisation Produire à l'étranger, pourquoi? Les FMN sont longtemps restées à l'écart du champ d'étude sauf pour les marxistes. On s'intéressait plus aux importations et exportations de marchandises Il existe différents facteurs de la mondialisation qui d'ailleurs peuvent se conjuguer. [...]
[...] La production est répartie selon les avantages comparatifs, les rendements croissants jouent un rôle clé (un composant une unité de production) et le produit est fortement standardisé pour un marché planétaire (éloigné du lieu d'implantation des filiales) Pour Michael PORTER, une entreprise est mondialisée si de la RD aux ventes finales toutes les opérations sont organisées, une stratégie est définie centrale ment par la maison mère De telles firmes multinationales sont peu nombreuses (COCA COLA) Au final, les entreprises véritablement mondialisées sont peu nombreuses. Le plus souvent les activités des FMN restent concentrées sur le territoire d'origine, et le caractère régional de l'IDE subsiste (les firmes américaines investissant sur le continent américain, les Japonaises en Asie L'ancrage national des firmes est encore très fort et les stratégies sont le plus souvent régionales. Sources glendon.yorku.ca/ . [...]
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