Le financement de l'innovation peut être assuré comme les autres formes de financement. Selon plusieurs possibilités :
Cela conduit à la construction d'un plan de financement du projet de l'innovation et ce plan représente la synthèse des besoins et des ressources de la firme.
Il y a 2 indicateurs essentiels :
- Analyser les ressources financières et prévoir les besoins financiers (analyse du BFR) :
Ce plan de financement doit être équilibré : il faut que les ressources soient supérieures ou égales aux emplois. Ça veut dire que lorsqu'on s'intéresse aux BFR c'est-à-dire l'excédent des ressources permanentes ou stables/actif immobilisé qui est disponible pour financer les besoins d'exploitation.
- La CAF
C'est le surplus qui est dégagé par l'entreprise pour financer le FR. c'est le surplus qui est disponible pour financer les nouveaux investissements.
CAF = Résultat net après impôt – les dividendes distribués + dotations aux amortissements + provisions à caractère fiscal.
[...] Il y'a des expériences faites auparavant : En Alsace, dès 1988 : il y'avait des fonds d'amorçage lancés de 150 000euros, à l'heure actuelle 1,2 million d'euros, ça finance 5 à 6 projets par an. Programme CDC PME : c'est un programme qui s'est vu affecté 150 millions d'euros issus de la privatisation de France télévision. Ce FA ne fonctionne pas très bien, car les gestionnaires de fonds ont développé des stratégies de placement financier plutôt qu'une stratégie d'innovation en fonds propres. Il représente au total 15 dossiers par an. On peut dire que l'amorçage ne décolle pas en France à cause de la culture qui est différente. [...]
[...] Les fonds de garantie C'est un moyen d'apporter un soutien à l'innovation au secteur public. Ça va être la garantie apportée par la voie publique à certains concours financiers ou bancaires contre le risque de défaillances des entreprises. L'intérêt principal est la séparation entre deux facteurs de couverture du risque : - Sélection de dossiers - La fonction de contrôle Ces deux facteurs vont rester dans le domaine privé c.à.d. l'organisme qui a fourni les garanties va refaire ces facteurs. [...]
[...] Le risque : est un effet d'aubaine pour les grandes entreprises, ce crédit d'impôt et recherche est capté à une hauteur de 78% par les PME, en nombre de déclarations. En montant total, c'est surtout attribué aux grandes entreprises, ça veut dire que 80% du crédit d'impôt et recherche est versé aux entreprises de plus de 250 salariés. Donc, le crédit d'impôt et recherche est un outil d'optimisation fiscale pour les grandes entreprises, a contrario pour les petites entreprises c'est un outil d'obtention de cash qui est hors de tout contrôle. [...]
[...] L'idée pour la France est de bien se positionner en matière de compétition fiscale liée à l'innovation. L'objectif du crédit d'impôt et de recherche est de réduire le coût ex post de la R&D et donc, inciter les firmes à faire plus de R&D. Question : On se pose la question de l'efficacité de cette mesure au niveau de sa capacité à induire plus de R&D ? Le danger : s'est ce qu'on appelle l'effet d'aubaine : les entreprises bénéficient des aides pour des dépenses qu'elles auraient faites de toute manière. [...]
[...] Le principal problème est celui de la liquidité des banques Crédit Cruch (une limitation ou une raréfaction du crédit offert aux entreprises). En 2010, on constate une augmentation des crédits notamment pour les micros entrepris, elle est de le crédit pour les filiales des grands groupes a vu une augmentation de (Sources : données de banque de France). Estimation 2011 (au 1er trimestre) : une baisse de pour les micros entrepris pour les filiales des grandes entreprises. On observe une augmentation des taux d'intérêt : la prime de risque accélère, ce qui joue sur la hausse des taux d'intérêt, donc, les entreprises recourent moins aux prêts bancaires. [...]
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