Ce sont les deux grandes opérations constitutives du commerce extérieur. Importer signifie acheter des biens ou des services à l'étranger alors qu'exporter signifie vendre à des étrangers.
Les économistes notent traditionnellement les imports M et les exports X, ce qui correspond à la seconde lettre du mot pour éviter toute confusion avec le I d'investissement et le E d'épargne.
Les exports et les imports peuvent être compris dans un sens strict ou dans un sens large. Au sens strict, il s'agit d'opérations sur marchandises, c'est la notion la plus souvent retenue. Au sens large, les opérations portent à la fois sur les marchandises et les services. Les services échangés au niveau international ne sont pas souvent bien identifiés.
II) Les services
Bien que moins connus que les exportations et importations de marchandises, les services constituent des flux très importants d'échanges extérieurs. Nous voudrions ici en présenter quelques-uns.
A) Le négoce international
II s'agit d'opérations de commerce (achat - vente) faites par un agent national avec des agents étrangers. Un exemple sera plus éclairant : une société pétrolière française achète du brut dans le golfe persique et va le vendre à un raffineur allemand. La différence entre les valeurs d'achat et de vente sera comptée comme une exportation de services.
B) Le transport
Les opérations sont ici plus classiques. Les marchandises importées et exportées nécessitent des opérations de transport souvent assez lointaines. Le transporteur est rarement l'exportateur ou l'importateur, des sociétés spécialisées s'en chargent et ne sont pas nécessairement de la même nationalité. Il y a donc exportation de services ou importation. Le cas de la marine marchande grecque à l'heure actuelle est typique. Elle transporte pour l'essentiel des marchandises provenant et à destination de pays autres que la Grèce.
C) Les assurances
Autres cas classiques, les opérations d'assurance. Trois grands types d'opérations sont à envisager. Les marchandises qui voyagent pour des raisons d'export et d'import sont toujours assurées et ce, assez souvent, par des sociétés internationales. Certaines opérations à haut risque tels les envois de satellites sont elles aussi assurées par des Compagnies internationales spécialisées d'assurances (les Lloyds de Londres par exemple). Enfin, les sociétés d'assurances font entre elles des opérations de réassurance de leurs risques afin de les étaler le plus largement possible (...)
[...] Les effets de l'investissement ne seront pas que quantitatifs, des transformations qualitatives s'opéreront aussi car, dès 1992, le solde de la balance commerciale sera excédentaire et le mouvement ira en s'accélérant. Entre 1997 et 2001, la France connaîtra une forte croissance, plus forte même que ses principaux partenaires alors que, dans le même temps, son commerce extérieur restera fortement excédentaire. Ceci est le signe d'un renversement en terme de compétitivité. La situation décrite n'est en effet possible que si l'élasticité revenu des exports est supérieure à celle des imports. La France a dû accroître sensiblement sa compétitivité structurelle. [...]
[...] PIB Donc, nous devons avoir : E x x PIBET > E m x PIB soit encore : Ex/Em x PIBET >PIB Si nous remplaçons les élasticités par leur valeur : 1,2/1,4 x PIBET > PIB soit 0,857 x PIBET > PIB La signification de ce résultat est que pour que le taux de croissance des exports soit égal au taux de croissance des imports (condition pour que le commerce extérieur ne se dégrade pas), il faut que le taux de croissance du PIB ne dépasse pas du taux de croissance du PIBET. Soit, concrètement, si la croissance de nos partenaires est de la nôtre ne peut excéder En réalité, si on veut rétablir l'équilibre du commerce extérieur, il faudra que le taux de croissance du PIB soit encore plus bas que Le déficit de croissance est particulièrement gênant lorsque sévit chez soi une situation de chômage de masse. En guise de conclusion à ce chapitre, nous voudrions revenir sur l'importance de la compétitivité structurelle. [...]
[...] Le cas des produits industriels à faible technologie ou à technologie maîtrisée par de nombreuses entreprises Ce cas est très proche du précédent. Ces produits peuvent se trouver un peu partout avec des qualités quasi objectives. La fabrication est assurée par des ouvriers sans grande qualification ou par des ouvriers ayant des qualifications qui sont très répandues et donc, en règle générale, sont très modestement rémunérés. La dimension prix est essentielle dans la concurrence que se livrent alors les entreprises. La compétitivité prix pour les pays qui exportent une forte proportion de produits de cette nature est essentielle. [...]
[...] Elle est, dans beaucoup de cas, psychologique et tient à des facteurs personnels et impondérables L'examen des caractéristiques de la différentiation montre à l'évidence que la dimension prix n'est pas l'essentiel de ce qui déclenche l'acte d'achat. Dans les cas extrêmes, le prix ne compte pas, si l'acheteur n'achète pas c'est qu'il n'a pas l'argent pour acquérir et non pas qu'il trouve le produit trop cher. Les produits présentant cette caractéristique sont aujourd'hui très nombreux et sont surtout des biens durables ou semi-durables. Ils constituent la grande majorité des produits qui s'échangent au niveau international. [...]
[...] Les élasticités revenu apparaissent alors comme des indicateurs synthétiques de la compétitivité structurelle de la zone. Elles n'expliquent rien de façon causale, elles se contentent d'exprimer le niveau de compétitivité. Le cas de la France dans les années 80 et 90 est éclairant à ce sujet. La crise qu$ se déclenche en 1974 voit le commerce extérieur français se dégrader fortement de façon durable. Le solde de la balance commerciale est déficitaire de façon chronique. Les travaux de l'INSEE (cf. [...]
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