Comptabilité, provisions de dépréciations, enregistrements comptables, dépréciation des comptes clients, charges d'exploitation
Le 2/12/N, l'entreprise X possède une créance sur son client Y d'un montant de 17940€ TTC à échéance du 31/7/N+1.
Le 15/12/N, une lettre du syndic de liquidation nous informe que notre client est en liquidation judiciaire et nous laisse espérer un règlement équivalent à 20% de celle prévue. Au 31/12/N, on peut justifier une perte probable de 80% sur la créance du client Y.
[...] - Régulariser la TVA, en effet, il faut récupérer la TVA qui n'a jamais été réglée par le client, mais qui a été reversé par la société X le mois de la livraison des biens. - Solder le compte qui n'a plus lieu d'être puisque le risque s'est réalisé. Conclusion : Les comptes 416 et 4916 sont soldés. On enregistre une perte d'exploitation de 3000€. On récupère la TVA qui n'a pas été payée par le client ou bien 588. REMARQUE : Lorsqu'une créance devient totalement irrécouvrable au cours d'un exercice (sans avoir été préalablement provisionnée), la constatation de la dépréciation est inutile ou impute directement la perte. [...]
[...] Au 31/12/N+1, la créance n'est toujours pas réglée, selon le syndic, on ne peut espérer recouvrer que de la créance Provision pour dépréciation des comptes clients. Provision N+1 : (17940/ 1.196 ) x 0.95 = 14250 Provision existante en N Au 31/12/N+2, le client Y n'a toujours rien réglé, mais on peut espérer un recouvrement rapide à hauteur de 50% de la créance Provision pour dépréciation des comptes clients. Provision N+2 : (17 940/ 1.196 ) x 0.50 = 7500 Provision existante N+1 Le 18/01/N+3, le client nous adresse un chèque de 14352€ pour solde de tout compte. [...]
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