La politique monétaire a connu trois phases au cours du demi-siècle dernier dues à la réponse aux agents intervenus dans l'environnement économique et financier et qui ont bouleversé plus profondément les pays industrialisés.
Au début des années 70, les autorités ont été confrontées à des chocs pétroliers qui ont bouleversé la conjoncture : baisse de la croissance, hausse du taux d'inflation, hausse du chômage, déficit public croissant. En effet, en 1976, le système monétaire de Bretton Woods, avec les Accords de Jamaïque, est abandonné : forte instabilité des taux de change. Ainsi, cette transformation remet en cause la politique monétaire qui encadrait le crédit et administrait le taux d'intérêt :
- L'encadrement permettait de mettre en place des plafonds de crédits pour les banques.
- L'administration des taux d'intérêts débiteur aux banques.
Par conséquence, vers le milieu des années 70, les banques vont cibler une nouvelle stratégie de ciblage du taux de la masse monétaire (la première banque qui adopte cette stratégie est la Bundesbank en 1974, la FED en 1975, la Banque de France en 1976) : elle repose sur la théorie de Friedmann, sur le fait qu'il y a une relation entre la masse monétaire et les taux d'intérêts. Toutefois, la hausse des taux d'intérêts rend difficile l'analyse de l'orientation monétaire en se référant au taux d'intérêt nominal. L'avantage est que cela introduit une souplesse dans la stratégie monétaire car il y a de moins en moins de calcul afin de changer les taux d'intérêt directeur et il y a un meilleur ancrage des taux d'inflation futurs qui permettent de faciliter les anticipations sur les marchés (ex : la politique vise à lutter contre l'inflation). En effet, le ciblage rend une corrélation entre le taux de croissance monétaire et le taux d'inflation (...)
[...] Toutefois, la hausse des taux d'intérêts rend difficile l'analyse de l'orientation monétaire en se référant au taux d'intérêt nominal. L'avantage est que cela introduit une souplesse dans la stratégie monétaire car il y a de moins en moins de calcul afin de changer les taux d'intérêt directeur et il y a un meilleur ancrage des taux d'inflation futurs qui permettent de faciliter les anticipations sur les marchés (ex : la politique vise à lutter contre l'inflation). En effet, le ciblage rend une corrélation entre le taux de croissance monétaire et le taux d'inflation. [...]
[...] En effet, la banque dispose de deux financements : Le financement interne par les dépôts à vue. Le financement externe par les prêts interbancaires .Les financements internes sont d'imparfaits substituts aux financements externes. Il n'existe donc pas de substituabilité parfaite entre les dépôts et les autres sources de financement : même les banques sont confrontées à des difficultés de financement. Face à une politique monétaire restrictive qui ampute leurs dépôts, les banques vont réagir en ajustant leur portefeuille via une réduction de leur offre de prêt, c'est-à-dire réduire le volume des crédits distribués aux ménages et aux entreprises au besoin de financement. [...]
[...] Les appels d'offres peuvent être effectués par des appels à taux fixe ou à taux variable. La Banque Centrale Européenne indique à l'avance le taux d'intérêt et les établissement financiers répondent en indiquant le montant de monnaie centrale pour lequel il souhaite être servir à ce taux Après avoir reçu les soumissions, la Banque Centrale Européenne détermine la quantité de monnaie qu'elle va fournir. Si le montant global de monnaie dépasse celui que la Banque Centrale Européenne souhaite fournir, alors banques commerciales sont servi proportionnelles à la demande qu'elles ont formulée. [...]
[...] La politique monétaire expansionniste va influencer le taux d'intérêt et déplacer la courbe LM vers la droite. Si la politique est accommandante, elle va devoir augmenter les dépenses publiques pour éviter l'effet d'éviction caractérisé par la hausse des taux d'intérêts. La politique monétaire vient soutenir la politique budgétaire en augmentant l'offre de monnaie Les canaux de transmission de la politique monétaire 1. Le canal des taux d'intérêts Les canaux de transmission supposent que la BCE maie plusieurs instruments agissant sur l'économie pour atteindre ces objectifs finals. [...]
[...] Cela suppose qu'il y a des prévisions d'inflation : si on se retrouve au dessus, alors on rend la politique monétaire plus stricte (approche forward looking Cette idée montre bien le pragmatisme des banques au ciblage de la masse monétaire Introduction A l'origine, les banques sont créées pour l'émission des billets et elles avaient la priorité de battre la monnaie. La première banque du monde est celle de l'Angleterre en 1684, elle a pour but de gérer les comptes de l'Etat. [...]
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