De 1800 à 1913 : Le volume du commerce international s'accroît dans les phases A et ralentit dans les phases B des cycles Kondratieff pour au final être multiplié par 50. Les taux d'exportations européens oscillent autour de 15%, les Etats-Unis et la Russie sont seulement à 6%.
De 1914 à 1940, les échanges augmentent mais s'écroulent en 1914, 1920, 1930, ainsi les taux d'exportation retrouvent leur niveau du milieu du 19ème. A la fin des années 1930, on est 5% au dessus du volume de 1913.
Jusqu'à 1913, les échanges se composent aux 2/3 de produits agricoles et alimentaires, le tiers restant représente les produits manufacturés (...)
[...] La PAC contredit le libre-échange, elle vise à assurer l'autosuffisance alimentaire en Europe, mais reste une mesure protectionniste. Airbus aussi. Cependant, l'Europe tend à diminuer ces mesures, en faveur du libre- échange. Le CAEM (conseil d'assistance économique mutuelle) regroupant l'URSS, la Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie, la Tchécoslovaquie, l'Albanie, Cuba, le Vietnam, créé en 1949, s'oppose totalement au libre-échange et marque la domination de l'URSS. Les exportations doivent juste compenser les importations indispensables. On privilégie l'autarcie. Les échanges sont planifiés. [...]
[...] Leur volume est de 7 à 10 fois supérieur entre les années 1990 et 1913 selon Paul Bairoch. Il représente du PIB mondial en 2000 contre en 1913. Le stock d'IDE représente 12 à 15% du PIB mondial en 1913 contre à peine 10% jusqu'au milieu des années 1990. Depuis 1995, les flux d'IDE ont triplé de valeur, ils atteignent désormais plus de 15% du PIB mondial. Jusqu'en 1914, les investissements concernent surtout les placements financiers, les IDE se limitent à l'extraction des matières premières, l'extension du réseau ferré (encore que l'Etat intervenait). [...]
[...] Du fait de la pression des théoriciens (Smith, Ricardo, Say), de la bourgeoisie anglaise soucieuse de profiter de l'avance industriel du pays pour atteindre de nouveaux marchés et de nouveaux profits. En France c'était pour rattraper le retard sur l'Angleterre. L'intérêt national prime donc. Des années 1870 aux années 1940, le protectionnisme redevient la règle : En 1879, l'Allemagne de Bismarck relève les droits de douane pour se protéger de la concurrence, alors que l'on est dans une phase B. Tous les autres pays vont suivre. [...]
[...] Depuis la fin des années 1940, l'essor du libre-échange est manifeste mais les pratiques protectionnistes ne disparaissent pas : Les deux idéologies co-existent. Les Etats-Unis imposent le libre-échange en même temps que le capitalisme. Le ralentissement de la croissance dans les années 1970 et la concurrence des pays émergents relance les tentations protectionnistes. Les droits de douanes diminuent en continu mais des barrières tarifaires sont appliquées ainsi que des dépréciations monétaires mais tout cela ne vaux pas le protectionnisme des années 1930. [...]
[...] Les partisans du protectionnisme : selon Marx, le libre-échange et la spécialisation seront nuisibles aux moins productifs. C'est ce que retiennent beaucoup de théoriciens, le libre-échange favorise les grands du capitalisme et appauvrit les autres. Selon List, le protectionnisme doit seulement être éducateur et aider les industries naissantes. En France, les tarifs Méline devaient protéger l'agriculture et non développer l'industrie, car l'agriculture représente l'essentiel de nos emplois à l'époque. LE COMMERCE INTERNATIONAL DEPUIS LA FIN DES ANNEES 1940 L'évolution du commerce international depuis la fin des années 1940 : Elle tend nettement vers le libre-échange. [...]
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