La théorie keynésienne est essentiellement normative car elle défend l'idée qu'il faut combattre le chômage en mettant en oeuvre des politiques économiques et c'est tout le contraire de ce qu'on appelle une analyse positive (dans laquelle on identifie les déterminants d'un phénomène).
La théorie libérale avance l'idée que l'intervention de l'Etat n'est pas nécessaire en économie de marché.
Dès les années 50, les monétaristes de la première génération avec Friedman rejettent cette intervention de l'Etat et mobilise différentes théories pour remettre en cause en premier lieu la pensée keynésienne (...)
[...] D'un point de vue microéconomique, nous démontrerons avec Stiglitz et Atkinson que ces effets demeurent ambigus et incertains. D'un point de vue macroéconomique, la courbe de Laffer établit bien l'existence d'effets désincitatif, mais ces effets restent toujours discutables. Section 1. Les effets d'éviction Au sens strict, les effets d'éviction désignent le phénomène conduisant le secteur public à prendre de plus en plus d'importance par rapport au secteur privé, et cette importance est mesurée par la taille du secteur public par rapport au secteur privé. [...]
[...] Il s'agit donc ici d'une remise en cause radicale de la politique active basée sur des facteurs de demande. La nouvelle économie classique est un bien une antithèse par rapport à la théorie keynésienne. De ce point de vue : quelles sont les conséquences d'une politique monétaire active soutenue ? Cela ne provoque que de l'inflation. Là encore, ils sont fidèles à la théorie quantitative de la monnaie. Ajoutons trois remarques : - l'inefficacité de la politique monétaire et plus généralement de la politique économique, est discutable. [...]
[...] Autrement dit, il faut corriger le taux de chômage par ce taux de chômage naturel pour déterminer le taux de chômage effectif. On peut écrire que l'évolution des prix Pt = Pt(Ut Ūt)-1 avec Ūt représentant le taux de chômage naturel. Graphiquement : Le taux de chômage naturel définit une barrière (c'est la barrière inflationniste des keynésiens il est le seul taux pour lequel il n'y a pas accélération de l'inflation. On définit le NAIRU (Non Accelerating Inflation Rate of Unemployement). [...]
[...] Il pense que les comportements microéconomiques des agents peuvent conduire à un tel état et ces comportements microéconomiques sont tels que les agents effectuent un traitement erroné de l'information. S'il y a traitement erroné de l'information, cela signifie que l'information n'est jamais complète contrairement à la théorie Walrasienne. Rappels par rapport à la théorie Walrasienne : Dans la théorie concurrentielle de Walras, tous les marchés sont clos à l'équilibre car les prix sont flexibles. Autrement dit, s'il y a n marchés de biens, et si les sont équilibrés, alors le nième l'est forcément. [...]
[...] - d'augmenter le niveau général des prix = effet inflationniste ou effet Pigou. Cette augmentation des prix doit normalement entrainer une augmentation de la production des entreprises et donc une augmentation de l'emploi. Mais pour que ce mécanisme fonctionne, il faut que l'augmentation des prix soit supérieure à l'augmentation des couts de production, et pour cela il faut que les salariés soient victimes de l'illusion monétaire. Friedman pense qu'un tel mécanisme est acceptable à court terme car les salariés sont en situation de décalage par rapport au décodage de l'information. [...]
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