L'évaluation d'entreprise est une opération très fréquente dans la vie économique et sociale contemporaine. Rien qu'en France, environ 50 000 entreprises changent de mains chaque année : impliquant un transfert total ou partiel de la propriété du patrimoine de l'entreprise ou de celui des actionnaires. En raison du vieillissement démographique sur un horizon de 10 à 20 ans, un tiers des chefs d'entreprise auront plus de 50 ans et sont donc susceptibles de céder leur entreprise. Au total, ce sont environ 700.000 entreprises qui risquent de changer de main. L'évaluation d'entreprise aura donc un rôle primordial dans les années à venir. (...)
[...] C'est en générale le type de solution que privilégient les repreneurs, qui envisagent leur acquisition comme un moyen d'investir de façon rentable dans un projet de développement entrepreneuriale. Dans ce cadre et de façon très simplifiée le principe de valorisation consiste à additionner sur une période assez longue, les profits futurs de l'entreprise. L'entreprise est donc appréciée à la mesure de sa capacité à générer du bénéfice durablement. Pour résumer les méthodes comptables d'évaluation posent des principes mais génèrent l'incertitude. L'incertitude provient d'abord des limites théoriques de ces méthodes : quel multiple, quel taux, quel horizon temporel ? Nous voilà donc dotés de plusieurs instruments de mesure. [...]
[...] L'hypothèse de calcul intègre une période de retour sur investissement de 7 ans. Ainsi, nous actualisons sur la même période, le revenu annuel, pour obtenir la valeur de l'entreprise, selon les bénéfices futurs actualisés Actualisation d'un superbénéfice Cette approche intègre la notion de goodwill (survaleur). Il se calcule en capitalisant sa rente annuelle. Celle-ci correspond à l'excédent de résultat, après rémunération des actifs nécessaires à l'exploitation. Cette rente annuelle du goodwill prend sa source dans la valeur de tous les éléments informels de l'entreprise. [...]
[...] L'évaluation de l'entreprise s'effectue en deux temps. La première étape permet d'établir un diagnostic de l'entreprise, d'analyser ses performances antérieures, sa situation actuelle et de mettre en perspective le potentiel futur (retraitement des données financières et mise en place d'un Prévisionnel). La seconde étape consiste à calculer la valorisation de l'entreprise à partir d'un panel de méthodes d'évaluation, puis de sélectionner la ou les méthodes à retenir afin d'obtenir une fourchette de valeur. Cependant aucune méthode d'évaluation n'est parfaite et les résultats obtenus sont à relativisés. [...]
[...] Les retraitements suivants ont été opérés : - Plus et moins values sur titres, le cas échéant - Rémunération de Mr Aucune réévaluation notable n'est à noter concernant les autres actifs. Hypothèse d'évaluation Pour l'évaluation, nous avons été amenés à émettre quelques hypothèses. Les voici sous forme de tableaux. Limites L'entreprise ne dispose pas de données prévisionnelles à moyen terme permettant de déterminer sa rentabilité prévisionnelle. Par ailleurs, il est prévu une cession de l'activité au 31/03/2010. L'évaluation de l'entreprise se basera sur des données passées. Données complémentaires Certaines données, absentes des comptes annuels, se sont avérées nécessaires aux calculs d'évaluations. [...]
[...] Celui-ci se pose certaines questions qui peuvent aider au calcul de la valeur de l'entreprise : quel est sa capacité d'endettement ? Et donc quel prix est-il prêt à verser pour cette acquisition ? Plusieurs hypothèses ont été retenues pour ce calcul. La méthode est la suivante : la capacité de remboursement annuel correspond au résultat courant, après rémunération du gérant, et financement de l'entreprise ; il en ressort une capacité d'endettement, et un prix d'achat éventuel en intégrant l'apport personnel de l'acquéreur. [...]
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