L'Europe monétaire est le projet le plus abouti d'intégration économique dans le monde, avec des dates marquantes :
Le 1er janvier 1999, le passage à l'?.
Le 1er janvier 2002, l'utilisation de l'? fiduciaire en tant que monnaie unique.
Au delà de cet aspect monétaire l'? représente un véritable symbole du rapprochement des Etats européens et cela s'inscrit dans la volonté des pères fondateurs de la communauté européenne (...)
[...] La perte d'autonomie des politiques monétaires : les politiques monétaires nationales disparaissent au profit d'une politique monétaire unique qui est exclusivement orienté vers la stabilisation de l'ensemble de l'économie de l'UEM. Ce coût est relativement faible puisque l'adhésion au SME signifiait déjà une perte d'autonomie au profit du pays leader qui était l'Allemagne. L'extinction des recettes de seigneuriage càd l'impossibilité pour les Etats de financer leur déficit public par le biais de l'émission monétaire. Avant, les Etats faisaient fonctionner la planche à billets. [...]
[...] Le conseil ECOFIN est chargé se surveiller les politiques économiques des Etats membres et de formuler des recommandations. Cette phase est un échec car on assiste à la crise du SME (1992- 1993) et à l'aggravation des déficits publics (la France n'a plus un budget à l'équilibre depuis 1973). Le Traité de Maastricht fait que l'on passe automatiquement à la phase 2 du 1er janvier 1994 au 31 décembre 1998 : cette phase est une période d'organisation. Dans cette période, les responsabilités monétaires restent nationales, les changements de parité restent possibles mais tout en sachant que la composition de l'écu a été figée au 1er novembre 1993. [...]
[...] Le MCE2 a été adopté au conseil de Dublin en 1996 et mis en place le 1er janvier 1999. Son objectif est de favoriser la transition des nouveau membres de l'Union Européenne vers la zone Cela concerne donc essentiellement les PECO (entrés en 2004), qui ont vocation à entrer dans la zone euro, contrairement au pays ayant décidé par référendum de ne pas entrer dans la zone. Les pays voulant adhérer aujourd'hui doivent respecter une certaine stabilité du taux de change de leur monnaie par rapport à l'€. [...]
[...] Les principes du SME 4 principes essentiels : Le rattachement des monnaies européennes à un étalon commun, l'écu (european currency Unit), qui est une monnaie panier càd une monnaie définie à partir des monnaies des pays membres où le poids de chaque monnaie dépend en fait du pays économique du pays concerné dans la CEE. Cette monnaie va servie à déterminer les cours pivots, qui servent de référence pour chaque monnaie. L'écu est une unité de compte et un moyen de paiement entre banques centrales. [...]
[...] L'Eurogroupe : - a la charge de la politique de change sous la contrainte de la stabilité des prix ; - il est habilité à contracter des accords de changes avec les autres monnaies internationales ; - il a surtout pour fonction de formuler les orientations de la politique de change vis-à-vis du $ ou du yen ; - il consulte la BCE qui peut formuler des recommandations La BCE, l'exécutant a une double mission : conduire les opérations de change gérer les réserves de change Elle met en œuvre la politique de change décidée par l'Eurogroupe mais toujours dans l'objectif de stabilité des prix, dans l'idée que la politique de change ne doit pas aller à l'encontre de cet objectif. Elle peut donc s'opposer à des orientations décidées par l'Eurogroupe. (ex : dévaluation de l'€ face à $ demandé par l'Eurogroupe mais le risque inflationniste conforte l'avis contraire de la BCE). En théorie, l'Eurogroupe décide et la BCE applique mais l'Eurogroupe, n'ayant pas de politique précise, donne la main à la BCE. [...]
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