Tout d'abord, nous pouvons évoquer les différentes étapes par lesquelles nous sommes passés avant d'aboutir à l'intégration de l'euro ; en effet, nous pouvons évoquer les différentes étapes de l'intégration. Tout d'abord, nous avons créé un marché commun, programme qui consiste à libéraliser la circulation des biens, services, capitaux et des personnes. Fondé en 1951, sur la signature du traité de Paris qui a mis en place la CECA, puis en 1957 sur le traité de Rome qui a mis en place la CEE et en 1962 sur la création de la PAC. Ensuite, nous sommes passés à une union douanière qui est un accord d'intégration économique prévoyant la suppression entre les pays membres, des droits de douane et la création d'un tarif extérieur commun vis-à-vis des produits en provenance des pays tiers. Basé notamment sur la signature de l'acte unique qui avait fixé le 1er janvier 1993 comme date impérative pour la réalisation de la libre circulation des biens, services etc., afin de compléter le Traité de Rome. Enfin, nous sommes arrivés à une union économique monétaire, grand marché européen qui s'appuie sur la création de l'euro comme monnaie unique et sur la convergence des économies des pays de l'U.E, basé essentiellement sur les accords de Maastricht (1991).
En outre, nous nous demanderons ce qu'apporte la participation à l'euro.
Il convient donc d'aborder dans une première partie les avantages de la participation à l'euro, puis dans une seconde partie nous verrons les coûts de cette participation (...)
[...] De plus, au niveau mondial, l'euro est devenu une monnaie forte qui réussit progressivement à s'imposer à l'international. Mais, comme nous avons pu le constater, la mise en place de l'euro ne peut résoudre tous les problèmes économiques en Europe puisque celle-ci comporte un certain nombre de coûts. En outre, la participation éventuelle des quatre pays de l'Union qui n'ont pas encore adopté la monnaie unique, c'est à dire le Danemark, la Grèce, la Suède et le Royaume-Uni ne ferait qu'accroître le poids économique de la zone euro et la contribution de l'Europe au développement de l'activité économique mondiale. [...]
[...] En effet, l'euro fort fait que nous vendons plus cher à l'étranger et donc freine nos ventes ou bien poussent nos entreprises à baisser leurs prix pour rester compétitifs. En France certains secteurs tels la construction et les services sont relativement à l'abri de l'appréciation de l'euro mais le tourisme, le luxe, l'aéronautique, l'automobile, la chimie et l'industrie manufacturière sont touchés. De la sorte, la diminution des coûts de transactions liées au change serait minime et son bénéfice serait globalement annulé par le coût du change de monnaie. [...]
[...] Par conséquent, lorsque nous sommes en déplacement dans la zone euro, tel qu'en Belgique, en Espagne, nous ne devons plus changer notre monnaie, d'autant plus que désormais, les tarifs étant tous affichés dans la même monnaie, il est plus facile de comparer les prix avec ceux des autres nations. Ainsi, nous pouvons dire que la participation à l'euro améliore les termes de l'échange et contribue à faire baisser l'inflation ; d'ailleurs l'euro a pour fonction d'apporter, à travers une monnaie unique, une cohésion des politiques économiques des membres de l'euro système. Mais, la participation à l'euro ne comporte pas uniquement des avantages. Abordons donc dans cette seconde partie les couts liés à la participation de l'euro. [...]
[...] De plus, l'euro a permis de protéger les économies européennes contre les turbulences financières internationales en fournissant un environnement stable aux échanges entre les opérateurs des Etats membres. Par ailleurs, nous pouvons ajouter que le traité de Maastricht, signé en 1991, repose notamment sur l'instauration de 5 critères de convergence : stabilité des taux d'intérêts à long terme à des changes, des prix à ainsi que la réduction de la dette publique à 60% et du déficit budgétaire à 3%. [...]
[...] Ensuite, nous pouvons évoquer, la hausse considérable des prix, constatée depuis l'instauration de l'euro en 2002. En effet, les prix, notamment ceux des biens de la consommation courante ont augmenté à cause des arrondis permis par le passage à l'euro. D'ailleurs, un sondage effectué fin 2006, c'est-à-dire 5ans après l'instauration de l'euro, par la SOFRES nous indique que 52% des français estiment que le passage à l'euro est une mauvaise chose et 94% trouvent que l'euro a nettement contribué à la hausse des prix. [...]
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