Juridiquement, une FMN est une société dont le siège social se trouve dans un pays déterminé mais qui exerce une certaine activité en dehors de ce pays par le relais de filiales (personnalité juridique autonome) ou de succursales (pas de personnalité juridique autonome) que contrôle et coordonne la société centrale. Economiquement, une FMN est une entreprise généralement de grande taille dont l'organisation et la gestion sont le plus souvent centralisées et développant leur activité productive grâce à des filiales implantées dans différents pays.
Les Investissements Directs à l'Etranger sont un indicateur de l'internationalisation de la production. Elles se distinguent des investissements de portefeuilles qui sont des placements financiers. Il y a IDE quand on prend le contrôle ou des parts dans une entreprise qui exerce son activité en dehors du territoire national. Une maison-mère peut réaliser des IDE dans ses filiales (...)
[...] Grâce à la fragmentation, elle va pouvoir facilement définir la rentabilité. Aujourd'hui, toutes les entreprises n'adoptent pas, une logique modulaire. L'autre question qui se pose pour Berger c'est celle de la délocalisation. Là, elle souligne que derrière le discours comme quoi les entreprises délocaliseraient pour chercher de la main d'œuvre moins chère, il existe d'autres raisons à la délocalisation. Elle cite un rapport de l'observateur européen des restructurations en 2005 qui dit que les délocalisations vers des pays où la main d'œuvre coûte moins cher ne représentent que 7 à des pertes d'emploi. [...]
[...] Elles assurent le quart de la production mondiale et autour de 40% des échanges de biens et services dans le monde, notamment des échanges intra-firmes (entre la maison-mère et ses filiales). Dernière donnée, si l'on prend les 100 plus importantes FMN au monde, elles contrôlent près de la moitié des IDE. Les FMN sont donc des acteurs économiques majeurs et peuvent devenir des acteurs politiques, notamment quand elles contrôlent des pans entiers d'un commerce national (Au Mexique, elles contrôlent plus de 40% du commerce avec les Etats-Unis). [...]
[...] Le gros inconvénient, puisque les organismes de crédit se débarrassent des risques, ca ne les incite pas à regarder la solvabilité des emprunteurs. Intérêts pour les banques et pour les investisseurs dans l'histoire. Les ABS et CDO vont être construits selon la technique du pooling, on met des titres différents et tout devrait s'équilibrer. Après on découpe ces titres en tranches. Idée que dans chaque ABS et CDO y'a des tranches plus ou moins risquées d'investissement, qui rapportent des intérêts plus ou moins grands. Les tranches les plus sures rapportent les intérêts les plus faibles. [...]
[...] La globalisation financière serait le fruit nécessaire des transformations technologiques. Une des analyses de Thurow dans L'avenir du capitalisme écrit lorsqu'il fallait transporter l'argent dans un sac à dos et traverser les Alpes à pied de l'Italie à la Suisse, le gouvernement italien pouvait assurer un contrôle des changes. Lorsque l'argent peut être déplacé instantanément, à partir d'un ordinateur personnel, la notion même de contrôle sur les mouvements de capitaux est dépourvue de sens Les évolutions technologiques modifient les capacités de régulation des gouvernements (ex : Mark dans les années 70). [...]
[...] Les pouvoirs publics ne veulent pas aller trop loin dans les réformes, contrairement à ce que souhaiteraient les opinions publiques. Il y a aussi des projets structurels plus importants, des propositions sont faites par Frédéric Lordon (économiste plutôt Keynésien) : il faudrait revenir sur un certain nombre des évolutions de 1980, concrètement ca voudrait dire des dispositifs de désincitation pour faire que les rémunérations des traders intègrent l'anticipation des risques, des titrisations (soit l'empêcher, soit obliger les banques à avoir des fonds qui correspondent à ces titres), déleviérisation de l'économie (obliger les investisseurs à avoir des fonds propres plus importants pour couvrir leurs investissements), régulation des opérateurs non bancaires de la finance internationale (hedge funds sont pas soumis aujourd'hui à des réglementations, un peu le même principe que les eurodollars. [...]
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