L'intégration monétaire est sans doute l'intégration la plus aboutie mais celles sociale et politique tardent à se concrétiser. Schéma de BELA BELASSA : zone de libre-échange (élimination des droits de douane et des restrictions quantitatives entre pays membres uniquement) ; union douanière (TEC pour les échanges avec l'extérieur) ; marché commun (libre circulation des marchandises et des facteurs de production) ; UEM (marché commun et harmonisation des politiques économiques, financières, sociales et monnaie unique) ; l'union politique (unification des politiques économiques, de la défense).
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Les tentatives de coopération économique sont nombreuses entre l'OECE de 1948 (programme de restructuration), l'UEP (Union Européenne des Paiements servant à pallier l'absence de convertibilité des monnaies en 1950), l'AELE (initiative britannique) mais la CEE et la CECA s'inscrivent dans une perspective d'intégration économique, une vision à long terme.
Face à la montée du processus de globalisation, il a fallu accélérer le processus d'intégration économique. En 1985, DELORS expose devant le Parlement Européenn le « programme du marché intérieur pour la renaissance économique de l'Europe ». La même année marque la publication du Livre Blanc visant à relancer la libéralisation des échanges. La libre circulation des marchandises est garantie par la suppression des contrôles douaniers aux frontières intra-européennes, par l'harmonisation des normes et réglementations des pays membres (notamment en matière de règles prudentielles bancaires).
Quels avantages à la constitution d'un tel marché ? Les libéralisations ont pour effet d'accentuer les pressions concurrentielles pesant sur les entreprises et d'inciter aux gains de productivité (innovations technologiques, organisationnelles) afin de renforcer leur compétitivité prix, de favoriser les économies d'échelle. D'un point de vue politique, cela permet la mise en place de politiques publiques communes d'accompagnement évitant les réactions asymétriques. Cela facilite en outre les rattrapages économiques (effets externes positifs).
Le marché unifié a permis de s'engager dans un cycle de restructuration, de spécialisation qui l'insère dans la mondialisation. Cette spécialisation de type intra-branche a connu un développement d'autant plus rapide qu'elle concernait un commerce entre pays de niveaux de développement proches et à processus productifs comparables ce que LASSUDRIE DUCHENE nomme « commerce de similarité ». Cependant, depuis l'intégration de nouveaux pays en 2005, le commerce devient inter branche (risque de polarisation) (...)
[...] Quels avantages à la constitution d'un tel marché ? Les libéralisations ont pour effet d'accentuer les pressions concurrentielles pesant sur les entreprises et d'inciter aux gains de productivité (innovations technologiques, organisationnelles) afin de renforcer leur compétitivité prix, de favoriser les économies d'échelle. D'un point de vue politique, cela permet la mise en place de politiques publiques communes d'accompagnement évitant les réactions asymétriques. Cela facilite en outre les rattrapages économiques (effets externes positifs). Le marché unifié a permis de s'engager dans un cycle de restructuration, de spécialisation qui l'insère dans la mondialisation. [...]
[...] Les politiques budgétaires nationales sont donc contraintes par l'UE même s'il n'existe pas de système budgétaire européen. Ainsi, les choix des politiques budgétaires des états sont libres, ils doivent respecter les directives du PSC mais de la manière dont ils le souhaitent. Cependant, les critères du PSC sont sujets à controverse: ils ne prennent pas en compte les différences de taille des pays membres et des effets d'entraînement que provoquent les déficits des plus grands pays sur les autres du fait du commerce intra-communautaire. [...]
[...] Le marché est l'instance de régulation principale: l'état intervient à minimum par des transferts universels et modestes. Le modèle social démocrate (Scandinavie) se fonde sur l'égalitarisme et l'universalisme. L'état intervient de manière importante afin de garantir les droits sociaux de tous les individus. Financé par les recettes fiscales, ce système assure un niveau élevé de redistribution et un accès équitable aux prestations et services sociaux qui préserve l'ensemble de la population des risques sociaux. Le modèle corporatiste (Allemagne, Autriche, France) est construit sur un système de droits sociaux adossés aux professions et aux métiers. [...]
[...] Elles concernent l'agriculture, le social et la R&D. Le budget de l'UE est financé par un système de ressources qui lui sont propres composé de droits de douane perçus sur les importations, des prélèvements agricoles, d'une partie de la TVA, d'une contribution des états membres. L'UE dispose d'un budget annuel de près de 115 milliards d'euros consacrés essentiellement à la PAC et à la politique régionale. Les dépenses se répartissent en plusieurs fonds structurels permettant l'aide aux régions en difficulté, le soutien des régions en mutation, etc. [...]
[...] Dans la zone euro, la BCE intervient dans le premier cas (contrer la hausse du pétrole ou la baisse du dollar qui touchent TOUS les pays), alors que les états usent des marges instaurées par le PSC pour un problème national Fondements caractérisent une ZMO: intégration des marchés des biens et des services, des capitaux et du travail. Or, les taux de chômage et la structure du marché du travail varient fortement. La zone reste exposée aux chocs exogènes asymétriques. [...]
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