Relation entre épargne et taux d'intérêt.
Contrairement aux classiques, l'épargne n'est pas fonction du taux d'intérêt mais elle est uniquement fonction de Y (le revenu disponible).
L'agent a une préférence pour le présent.
Rôle du taux d'intérêt selon Keynes :
Une fois que le montant d'épargne est déterminé, l'agent cherche sous quelle forme il va épargner, à ce moment là le taux d'intérêt intervient.
Si le taux d'intérêt est faible : les agents ont une « préférence pour la liquidité », les agents ont une préférence pour l'épargne sous forme liquide. Cela s'explique par le fait que les agents ont un comportement spéculatif (...)
[...] Deuxième exemple : Recette nette = au terme de 2 ans. Coût du capital = Recette nette actualisée aujourd'hui = 115 000/ e telle que = Soit : e = 10%=i C. Le critère de décision La condition de viabilité d'un investissement : le taux d'efficacité marginale du capital doit être supérieur au taux d'intérêt : e > i Dans le cas de plusieurs projets : on retient tous ceux dont et s'il faut en prendre qu'un seul alors on prendra celui qui a le e le plus grand. [...]
[...] On a donc chez Keynes : Pour Keynes, le taux d'intérêt est la récompense de la renonciation à la liquidité. Le taux d'intérêt est une variable monétaire (déterminé par le marché monétaire, contrairement aux classiques où le taux d'intérêt résultait de variables réelles). Schéma Keynésien Schéma classique La fonction d'investissement Deux façons de traiter l'investissement : Soit on le considère indépendant du revenu, soit induit L'investissement autonome Cela représente l'investissement totalement indépendant du revenu. Cet investissement a un rôle majeur dans la théorie keynésienne. A. [...]
[...] S = Y C C = cY + S = Y cY S = ou S = sY La propension moyenne à épargner est fonction croissante du revenu. B. Représentation graphique pour 0Y2 S = AB = A'Y2 0Y1 S = 0 0Y3 CD = YD' : désépargne C. L'épargne et le taux d'intérêt Relation entre épargne et taux d'intérêt. Contrairement aux classiques, l'épargne n'est pas fonction du taux d'intérêt mais elle est uniquement fonction de Y (le revenu disponible). [...]
[...] Sur le graphique : l'écart déflationniste = EA 2. Le cheminement vers un niveau d'équilibre de plein emploi Pour les classiques : il n'y a qu'un déséquilibre passager sur le marché du travail. L'ajustement se fera par une baisse des salaires. Pour Keynes : c'est une situation de déséquilibre qui peut être durable. Il ne faut pas réduire les salaires. La solution réside dans la relance de la demande globale en augmentant les dépenses autonomes ou I(0). Ce mécanisme se fera par le mécanisme du multiplicateur. [...]
[...] L'écart inflationniste Soit une situation d'équilibre avec D2 : La production ne peut pas être supérieure en volume. L'équilibre ne sera pas réalisé en volume, mais en valeur. C'est un ajustement par les prix. On appelle écart inflationniste l'excès de la demande globale sur l'offre globale au niveau de plein emploi : c'est la distance EB Le cheminement vers un niveau d'équilibre de plein emploi Pour revenir à une situation de plein emploi non inflationniste : Solution keynésienne : fléchissement de la demande globale. [...]
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