Néoclassicisme, capitalisme, économie de marché, utilitarisme, équilibre du marché, concurrence parfaite, libre-échange, modèle HOS, AES Administration Economique et sociale
Le néoclassicisme est une école de pensée économique qui émerge dans la seconde moitié du XIXe siècle, dans un contexte de profondes transformations sociales et économiques. Entre 1870 et 1920, des changements technologiques majeurs (pétrole, électricité, chimie, etc.) et une intensification de l'urbanisation accompagnent la montée du socialisme révolutionnaire, notamment avec la révolution russe de 1917. La croissance rapide de pays comme la France, les USA, l'Allemagne, ou encore le Japon, marque également cette époque. L'internationalisation des échanges, l'essor des réseaux de communication et des migrations européennes redéfinissent le paysage mondial. Dans ce contexte, les économistes néoclassiques cherchent à définir les mécanismes de régulation du marché et à promouvoir un capitalisme autorégulateur, où l'État joue un rôle minimal.
[...] Lorsque le salaire horaire augmente, l'e et revenu (réduction de l'o re de travail) et l'e et substitution (augmentation de l'o re de travail) s'opposent, rendant l'o re théoriquement indéterminée. III. La théorie du capital et les choix du producteur A. L'investissement : un détour de production L'investissement est perçu comme un détour de production. Il peut être de nature matérielle ou immatérielle (par exemple, en recherche et développement). Les producteurs investissent pour maximiser leur profit à long terme. B. Les choix du producteur Le producteur se pose trois questions essentielles : 1. Que produire ? Le choix du secteur et du type de produit. [...]
[...] L'individualisme méthodologique : de l'équilibre partiel à l'équilibre général Le raisonnement néoclassique commence par l'équilibre partiel (marché spécifique), puis évolue vers un équilibre général qui prend en compte l'interdépendance de tous les marchés. A. L'équilibre partiel L'équilibre partiel analyse les marchés individuels, en se basant sur l'ajustement des prix et des quantités. Le marché est autorégulateur, et les ajustements de prix (comme la baisse des prix pour écouler les stocks d'invendus) permettent d'atteindre l'équilibre. B. L'équilibre général L'équilibre général inclut tous les marchés simultanément : biens, services, travail, capital et monnaie. [...]
[...] Toutefois, cette période est aussi marquée par des tensions sociales et la montée des idées socialistes. Les économistes néoclassiques vont s'inspirer des classiques tout en modifiant certains aspects théoriques. Parmi ces économistes, on trouve : - Carl Menger (Autriche) avec ses Principes d'économie politique (1871). - Vilfredo Pareto (Italie) avec son Manuel d'économie politique (1906). - Alfred Marshall (Angleterre) avec ses Principes d'économie politique (1890). Les théories néoclassiques mettent l'accent sur l'individualisme méthodologique, selon lequel les décisions économiques sont le résultat de choix individuels rationnels. [...]
[...] L'utilitarisme et les choix du consommateur A. L'utilitarisme : « l'arithmétique morale » L'utilitarisme, notamment défendu par Jeremy Bentham (1748-1832), repose sur l'idée que les actions humaines doivent viser à maximiser le bien-être des individus. L'utilité devient ainsi un standard moral et économique. L'utilité marginale, qui mesure l'accroissement de satisfaction lié à la consommation d'une unité supplémentaire d'un bien, est un concept central de la théorie néoclassique. B. La théorie du choix du consommateur Les choix du consommateur sont influencés par des critères subjectifs : son revenu, les prix des biens et ses préférences. [...]
[...] Cet équilibre est basé sur la concurrence pure et parfaite. C. La concurrence pure et parfaite La concurrence pure et parfaite, selon Walras, est un régime théorique où toutes les conditions suivantes sont remplies : atomicité des marchés, homogénéité des produits, libre entrée et sortie sur les marchés, transparence de l'information et mobilité des facteurs de production. Ce modèle vise à atteindre l'efficience productive et allocative. D. Le libre-échange : le modèle HOS Le modèle HOS, développé par Heckscher, Ohlin et Samuelson, soutient que les pays se spécialisent dans la production des biens pour lesquels leurs facteurs de production sont relativement abondants, créant ainsi des gains mutuels par le commerce international. [...]
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