épargne, dynamique économique, financement de la croissance, effets défavorables, investissement
Pour les classiques, l'épargne est une source de vertu, elle permet l'investissement, alors que pour Keynes, c'est une fuite dans le circuit, apparait comme un vice, «euthanasie des rentiers».
Utilisation de l'épargne:
- Investissement.
- Thésaurisé.
Fonctions de l'épargne / Agents économiques:
- Autofinancement (investissement).
- Spéculation (non productif : déséquilibres).
- Consommation future.
- Précaution (faire face aux aléas) (Montant dépend Etat providence).
[...] On peut reprendre ici l'approche de Harrod et Domar, avec l'idée que la croissance est en permanence sur le fil du rasoir, déséquilibré. On est soit en situation de trop d'épargne ou d'insuffisance d'épargne. Ces effets pro cyclique de l'épargne jouent au niveau national et international. les mécanismes déstabilisateurs de l'épargne sont renforcés par certains contextes. L'épargne apparait comme la vertu des uns et le vice des autres. Autant l'ouverture internationale permet la bonne distribution de l'épargne, mais pourtant elle est source de déséquilibre. Les pays à capacité de financement (épargne positive) vont investir dans les pays à besoins de financements. [...]
[...] Quand la dette est faible, les agents ne prennent pas en compte la hausse de l'impôt. Lorsque les ratios Dette/PIB sont forts, alors ils anticipent. L'Etat n'a pas nécessairement besoin de lever des impôts demain pour financer le service de la dette. Si le taux de croissance de l'économie est supérieur aux TI (cout de l'emprunt public), alors la croissance économique va permettre de rembourser l'endettement. A contrario, dans les pays ayant un déficit excessif, des expériences de consolidation budgétaires ont réussis grâce à une baisse du taux d'épargne. [...]
[...] Le rôle positif de l'épargne peut rencontrer certaines limites D'un point de vue statique, l'épargne à des effets défavorables Trop d'épargne privée tue la consommation : Keynes : Principe du multiplicateur Keynésien, d'autant plus important que la propension marginale à consommer est forte et que la propension à épargner est faible. L'épargne apparait comme une fuite dans le circuit économique, préjudiciable à la croissance économique. Dans un tel contexte, Keynes préconise L'euthanasie des rentiers contrairement à l'approche classique/néoclassiques, il est nécessaire de baisser le TI dans une situation de sous-emploi. Il faut augmenter le TI pour attirer l'épargne, et donc pour fournir des ressource à l'investissement. Or pour Keynes, l'épargne s'ajuste à postériori à l'investissement, il est donc nécessaire d'avoir un TI faible pour stimuler l'investissement. [...]
[...] L'Etat : L'excédent budgétaire peut s'interpréter comme une épargne publique et les déficits peuvent être considérés comme une épargne négative de l'Etat, mais ces déficits, par les remboursements futurs qu'ils appellent, peuvent s'interpréter comme une épargne forcée des ménages par L'Etat. Le RDM : échanges avec les pays extérieurs : on l'interprète comme l'épargne nette d'un pays par rapport au reste du monde. Cette question renvoi à la question des flux de capitaux avec l'étranger. On va utiliser le taux d'épargne des ménages : aujourd'hui autour de historiquement 60-70 : 18-21%, années 80, 11-12%, puis années 90 autour de 15%. [...]
[...] Est- ce que l'épargne est source de crise, de cycles économiques, ou elle une vertu stabilisante ? Question de la croissance, est-ce que l'épargne est source de croissance, d'accumulation ou bien dans la perspective keynésienne, en réduisant la consommation elle réduit les débouchés. Tonalité moralisatrice ? Epargne comme une vertu, vertu du bourgeois qui épargne et qui permet la croissance contre le vice du consommateur effréné. Analyse des enjeux et bornage du sujet : C'est sur l'épargne qu'il faut axer les arguments. [...]
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