Analyse exhaustive de la variable économique.
[...] L'introduction d'un complément par capitalisation peut permettre la relance de l'investissement, donc de la croissance, ou à l'inverse, peut avoir un effet dépressif sur la consommation, qui ralentira la croissance. IV Epargne et croissance Dans les années 80, on pensait que le manque d'épargne pénalisait l'investissement. Dans les années 90, l'excès d'épargne limitait la croissance du fait de l'anémie de la consommation. L'épargne est au cœur des déséquilibres économiques, en théorie, comme en pratique. En économie ouverte, l'épargne et l'investissement ne s'ajustent pas nécessairement. Le déséquilibre produit au plan externe une capacité de financement (plus d'épargne interne que d'investissement) ou un besoin. [...]
[...] Le financement par les banques réduit donc l'asymétrie d'information. Il explique ainsi le modèle rhénan : les banques prêtent à un petit nombre d'entreprises qu'elles connaissent. Ce modèle a conduit à la cartellisation de l'économie, mais aussi à l'essor industriel de l'Allemagne dans les années 1880. Enfin, le financement par endettement permet de bénéficier de l'effet de levier : lorsque le projet financé est plus rentable que le coût de l'emprunt, tout endettement augmente la rentabilité des capitaux propres. - La banque devient un partenaire indispensable de l'entreprise : elle fournit des capitaux en transformant les dépôts à court terme par des prêts à long terme. [...]
[...] Le pays entre dans un cycle déflationniste. A partir de 97, la reprise est alimentée par la demande extérieure relayée ensuite par la demande intérieure, en particulier par la hausse de l'investissement. Dans le modèle de Harrod- Domar, l'investissement est générateur de capacités de production et de revenus (principe du multiplicateur). Le coefficient de capital est fixe et égal à K/Y = v. L'investissement est la variation du stock de capital ( Pour qu'il y ait équilibre I il faut que = sY, avec une propension marginale à épargner s =S/Y. [...]
[...] Les déposants étrangers pris de panique retirèrent leurs avoirs. Le gouvernement fit un emprunt à Londres, qui fut trop court et insuffisant en montant. Comme la banque contrôlait 60% de l'industrie autrichienne, ce fut toute l'économie autrichienne qui entra en crise. On retrouvera 60 ans plus tard des mécanismes identiques en œuvre en Corée ou en Argentine. La globalisation financière et le recours à l'investissement international conduisent à la nécessité de mettre en place une régulation mondiale des mouvements de capitaux et à contraindre les pays à suivre des politiques économiques orthodoxes Cependant, certains pays se sont soustraits à cette contrainte, comme le Chili ou la Chine, qui refusent d'entrer dans un processus de financement des investissements par des capitaux de court terme. [...]
[...] - La globalisation financière est en marche. Malgré la préférence pour un habitat national pour les investisseurs (il est toujours plus facile d'avoir des informations sur ce qui se passe à coté, ce qui explique que les placements sont faits en priorité dans le pays), l'évolution est lente mais continue vers une mondialisation des flux de capitaux. Le premier mouvement a eu lieu dans les années 70, avec les euro-dollars et les émissions d'euro-obligations. La part de capitalisation boursière détenue par des non-résidents en France est supérieure à 40%. [...]
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