Cours d'économie sur les stratégies d'entreprises, les choix stratégiques, les croissances, leurs développements, les imperfections du marché, la vision néoclassique et l'analyse du fait que la concurrence pure et parfaite est utopique.
[...] Or, certains facteurs apparaissent dans les faits peu mobiles (les salariés sont réticents à changer de régions et de métiers ) III- Les limites de l'économie de marché III-1 Satisfaction ou frustration ? III-1-1 Les économies de marché satisfont des besoins Dans les pays développé à économie de marché, les besoins primaires (nourriture, habillement, logement) ont été progressivement et pour la plupart couverts. Les besoins dérivés se sont multipliés. Ainsi, selon F. Rachline, en 1970, les biens par habitant sont 6 fois plus nombreux qu'en 1800. Depuis 1973, la progression s'est ralentie par rapport aux 30 glorieuses, mais le niveau de vie n'a cessé d'augmenter. [...]
[...] Dans ce dernier cas, l'entreprise fait reposer sa position concurrentielle favorable sur un service de recherche & développement important afin de mettre sur le marché des produits qui accélèrent l'obsolescence des produits des concurrents (exemple de Microsoft pour les logiciels informatique, ou de Michelin sur le marché des pneumatiques.) D'après Joseph Schumpeter (1883-1950), l'entrepreneur novateur garde tout le temps un avantage concurrentiel l'entrepreneur suiveur car il connaît la phase vache à lait (moment où la vente d'un produit est la plus rentable, par rapport au dépenses de l'entreprise) la plus longue. Ainsi, par l'effet d'expérience, ou la revente de brevets, il peut réinvestir dans la recherche et développement, et donc reproduire son avantage concurrentiel. I-1-2 Les stratégies inter industries L'entreprise cherche à se développer en dehors de son activité de base. Deux axes stratégiques sont possibles : - la croissance dite verticale (ou par intégration) : l'entreprise décide de se développer en amont (fournisseurs) ou en aval (clients) de son activité d'origine. [...]
[...] II-2 Des critères de concurrence pure et parfaite utopiques. II-2-1 Atomicité Un marché est concurrentiel si un acheteur ou un vendeur ne peut l'influencer. Or les stratégies de croissance (notamment horizontale) ont tendance à réduire le nombre de producteurs (phénomène de concentration). Heinrich von Stackelberg (1905-1946), économiste allemand spécialiste de micro-économie, propose la typologie des marchés suivante : Dans le cas d'un monopole, le producteur domine le marché en fixant la quantité ou le prix d'un produit. Cette situation de domination se retrouve dans le cas de l'oligopole, notamment dans le cas de stratégies d'entente de la part des entreprises pour fixer un prix élevé permettant d'augmenter leurs profits (cas du cartel : OPEP, Pour les néo- classiques, l'Etat doit intervenir au minimum dans l'activité économique, or seuls les pouvoirs publiques peuvent, par la réglementation, assurer cette atomicité (loi anti-trust, anti-dumping, etc.). [...]
[...] II-2-4 La transparence Le marché ne peut être régulé que si l'information (notamment sur les prix) est parfaite et sans coût. Or l'information est imparfaite, puisque les différentes interventions de l'Etat (réglementation sur les prix, sur les salaires ) ne permettent pas aux prix de jouer leur véritable rôle de vecteur de l'information. Les entreprises aussi faussent le critère prix à travers leurs stratégies de différenciation ou d'entente. De même, l'information ne peut être complète puisque son obtention nécessite un coût. [...]
[...] Son avantage réside dans la maîtrise totale des opérations de l'entreprise. La principale difficulté réside dans son financement : - l'autofinancement (l'utilisation des profits de l'entreprise) n'est possible que si l'entreprise dégage des profits suffisants et si les actionnaires acceptent de renoncer à la perception de leurs dividendes (issue des profits de l'entreprise). Notons qu'il est parfois plus intéressant pour une entreprise d'emprunter pour investir et d'utiliser ses ressources propres à faire des placements financiers : on appelle ce phénomène l'effet de levier positif c'est-à- dire quand le taux d'intérêt réel ( (indice du taux d'intérêt normal/ indice des prix) X100) est inférieur aux taux tirés du placement financier. [...]
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