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Simon va critiquer le processus de décision et remettre en cause les étapes du processus.
Pour lui prendre une décision ce n'est pas systématiquement répondre à un problème donné, quelques fois le problème apparaît peu à peu, par ailleurs l'environnement peut être trop complexe pour être maîtrisé par un individu. En conséquence il propose de prendre pour point de départ l'homme et ses capacités limitées ; la solution optimale est donc hors de portée, le décideur doit rechercher une solution satisfaisante : on parle de « rationalité limitée ».
Pour Simon le processus décisionnel se divise en trois phases c'est ce qu'il appelle I.M.C. c'est-à-dire intelligence, modélisation, choix auquel on ajoute contrôle.
*Intelligence : Dans cette étape on pose le problème, c'est une phase d'analyse de la situation et de son environnement.
* Modélisation : C'est le moment de la conception des différentes options possibles, de définition de la stratégie, cela suppose que dans un premier temps on organise les informations puis que l'on mette en parallèle le problème et les objectifs c'est-à-dire que l'on confronte la situation actuelle de la situation recherchée, enfin que l'on compare les avantages et les inconvénients.
* Choix : L'évaluation et le choix se font en fonction des objectifs mais également des normes ou encore de l'intuition.
Cela permet à Simon de faire un distinguo entre la rationalité substantive et la rationalité procédurale.
La rationalité substantive s'appuie sur le raisonnement déductif et analytique, le modèle classique s'appuie sur ce type de rationalité et permet de régler des problèmes ou les risques liés à l'incertitude sont minimaux.
La rationalité procédurale pour sa part convient dans les cas de figure ou l'information est imparfaite et ou le décideur doit faire preuve d'ingéniosité, d'intuition, Simon pense à cet égard que les systèmes informatisés ou d'aide à la décision sont utiles dans ce cas de figure.
* Contrôle : Celui ci est nécessaire pour confirmer les objectifs attendus des différentes actions mais il peut aussi au contraire entraîner une remise en cause qui fait repartir le processus de prise de décision (...)
[...] Aléatoire : dans ce cas de figure, le décideur connaît certaines possibilités en relation avec sa décision. Il peut leurs associer une probabilité. Il s'agit souvent d'un problème d'exploitation comme la gestion des stocks. De plus, il peut utiliser le calcul statistique. Incertain : le décideur connaît les différentes possibilités mais ne peut leurs associer de probabilité, ils manquent d'informations. Il sera obligé de faire appel à la théorie des jeux dont l'origine se situe dans les travaux de J. von Neumann & d'O. [...]
[...] * Contrôle : Celui ci est nécessaire pour confirmer les objectifs attendus des différentes actions mais il peut aussi au contraire entraîner une remise en cause qui fait repartir le processus de prise de décision. c. Les nouvelles analyses en matière de prise de décision Des recherches ont proposées d'intégrer dans le processus décisionnel une dimension psychologique en tenant compte par exemple de la manière dont les décideurs intègrent dans leur choix leurs expériences antérieures, leur passé, leurs croyances ou des caractères propres. Le langage intervient aussi sur la manière dont le décideur comprend la réalité. [...]
[...] Dans la décentralisation, le subordonné dans le champ de son activité et de sa compétence, un certain pouvoir de décision. Des outils et des méthodes susceptibles d'optimiser les décisions et des instruments d'aide à la décision ont été conçus et sont couramment utilisés aujourd'hui mais l'homme en reste maître et responsable. B. Les systèmes d'aide à la décision Les systèmes interactifs d'aide à la décision donnent au décideur un accès à une multiplicité de données ; ils lui permettent d'effectuer des tests pour résoudre son problème et choisir la meilleure solution possible. [...]
[...] Cela soulève le problème de la réaction de celui qui obéit. Le pouvoir dans une entreprise correspond donc à l'organisation du travail, à la fixation d'objectifs mais aussi à la convergence des intérêts des entreprises et les souhaits des salariés. Ceci explique qu'il est nécessaire de différencier le pouvoir des concepts voisins (notamment de l'autorité) et d'examiner ce qui est susceptible de l'influencer. Ainsi, des facteurs juridiques, économiques et sociopolitiques peuvent avoir des conséquences sur le pouvoir : Juridiques Dans une entreprise, le pouvoir naît : - de la relation contractuelle : il existe un contrat de travail entre l'employeur et le salarié qui crée un lien de subordination. [...]
[...] Pour le gestionnaire la qualité de la décision et son amélioration sont importantes pour l'entreprise et cela ne résulte pas uniquement de la prise de décision ou de la qualité de l'information, qui sont certes nécessaires mais aussi de son adéquation avec les capacités du décideur. Dans cette optique il faut aussi penser à rendre plus efficace le cadre organisationnel. II. Le pouvoir de décision et ses outils A. Le pouvoir et ses évolutions dans l'entreprise Ce concept peut prendre différents sens : Exemples : Max Weber : capacité d'un individu à en contraindre d'autres à lui obéir. [...]
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