Entreprise proto-industrielle, proto-industrialisation, terme économique, organisation industrielle, production de valeur, discipline du temps, Karl Marx, Thompson
La production de valeur dans l'atelier mène Marx à son analyse de ce qui se passe dans ce qu'il appelle le laboratoire secret de la production, là où la question du temps et du temps productif est fondamentale et liée à celle de la production de la valeur.
[...] L'entreprise proto-industrielle : la discipline du temps Fonction moralisatrice : changer les comportements d'une population entière à travers les pratiques de travail en entreprise qui sont économiques = produire du profit. Question du temps : la production de valeur dans l'atelier mène MARX à son analyse de ce qui se passe dans ce qu'il appelle le laboratoire secret de la production, là où la question du temps et du temps productif est fondamentale et liée à celle de la production de la valeur. [...]
[...] Elles se généralisent au moment où la révolution industrielle exige une meilleure synchronisation du travail. La semaine de travail est une nouvelle norme temporelle. Organisation du travail : dans l'atelier il y a une division sociale du travail : on passe d'une autonomie relative dans le task orientation où l'ouvrier accomplit une multitude de tâches, certaines hors du travail, à la concentration de la force de travail dans l'atelier. Il y avait des irrégularités dépendant des saisons, des rites et les travailleurs avaient un certain contrôle de leur vie professionnelle. [...]
[...] Instruction comme moyen de sensibiliser la jeunesse à la discipline du travail. Tout processus d'intériorisation des normes génère des formes de résistance : Une résistance contre la mesure du temps en tant que tel (horloges, etc) 19[e] siècle : une résistance à propos du temps, pour la réduction de l'horaire de travail. Naissance du rapport salarial moderne et de ses revendications vis-à-vis du temps de travail. THOMPSON fait 2 opérations : Il dénaturalise la catégorie du temps de travail par sa généalogie : histoire liée à la production de valeur dans une économie capitaliste Il montre comme le travail à travers sa mesure par le temps de l'horloge peut perdre ses déterminations concrètes et devenir travail abstrait : la forme pour pouvoir mesurer la valeur de la marchandise. [...]
[...] Ils faisaient partie de la superstructure idéologique. Ils se sont arrêtés à l'apparence pour la naturaliser. Ils ont pris l'échange et l'ont naturalisé comme penchant naturel de l'homme, propriété privée comme expression de l'égoïsme de l'homme. Capitalisme comme mode de production naturelle. Pour MARX, ils sont des métaphysiciens, sans jamais expliquer comment le surplus se forme, comment se fait-il que les marchandises aient une valeur capable de générer du profit pour les capitalistes. MARX découvre des notions que l'économie classique avait produites. [...]
[...] SMITH parlait de prix naturel, MARX de prix moyen. RICARDO, lui, définissait le profit comme l'excédent qui reste une fois payé le salaire. Mais si je paye le salaire selon sa valeur : la valeur des marchandises nécessaires à la reproduction du travail, d'où vient le profit ? La plus-value se réalise dans la circulation mais se produit ailleurs : dans le laboratoire secret de la production, grâce non pas au travail mais à la force de travail. Cette augmentation de valeur ne vient pas de l'argent. [...]
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