L'entreprise est une unité économique juridiquement autonome organisée pour produire des biens ou services pour le marché. La richesse créée par une entreprise est mesurable par sa valeur ajoutée c'est-à-dire sa production nette des consommations intermédiaires utilisées pour la fabrication. Ces richesses ainsi créées vont rémunérer l'ensemble des parties prenantes de l'entreprise. La valeur ajoutée est répartie entre plusieurs facteurs.
Sur le plan macroéconomique, de façon simplifiée, en négligeant notamment les impôts et taxes et les intérêts financiers, ce partage de la valeur ajoutée revient à une répartition salaire profit (dividendes + autofinancement). Il s'agit d'une notion étendue du profit qui rémunère l'ensemble du facteur capital. Sur le plan comptable, cette notion élargie du profit correspond à l'excédent brut d'exploitation.
Le partage salaire profit revient à un arbitrage consommation investissement. La répartition de la valeur ajoutée fait également débat dans le contexte de mondialisation financière actuelle. La pression de plus en plus forte de certains grands investisseurs (fonds de pension) sur les marchés de capitaux entraîne parfois des exigences de rentabilité et de dividendes de plus en plus fortes. D'où parfois la suppression de filiales bénéficiaires mais insuffisamment rentables.
L'entreprise est par ailleurs l'agent dont la finalité est de maximiser son profit. Cela entraîne une exigence de productivité ainsi qu'en matière de compétitivité (compétitivité prix et compétitivité hors prix).
[...] - Le taux d'intérêt : Il correspond au coût du capital. Plus il augmente, moins l'on recourt au capital et donc à l'investissement. On peut l'expliquer de deux manières : - Si l'entreprise doit emprunter pour financer son investissement, une hausse du taux d'intérêt s'apparente à un renchérissement du financement qui la décourage donc à investir. - Il est également possible de voir le taux d'intérêt comme l'indicateur de rémunération ou de rendement des placements financiers. A ce titre, plus le taux d'intérêt est élevé, plus les agents vont privilégier des placements au détriment de l'investissement productif. [...]
[...] L'immense majorité des entreprises françaises sont de petites entreprises. Par contre, les grandes entreprises représentent la plus grande part des emplois, de la valeur ajoutée et de l'investissement. La grande taille peut conférer d'indéniables avantages à l'entreprise tels que les économies d'échelle, l'atteinte de la taille critique, les synergies, l'accès aux marchés financiers, etc . En revanche, elle est susceptible de générer des inerties et des rigidités liées aux contraintes d'organisation et de coordination d'un grand ensemble C'est pourquoi la petite taille peut parfois être choisie et conférer des atouts. [...]
[...] Le financement bancaire peut être difficile et par ailleurs, elles ne peuvent accéder aux marchés financiers en raison de leur petite taille Complément sur l'investissement : - Ce n'est pas le simple taux d'intérêt nominal qui détermine l'investissement, mais le taux d'intérêt réel qui est calculé comme suit : Taux réel = taux nominal taux d'inflation - Il existe une typologie usuelle associée à l'investissement qui conduit à distinguer 3 types d'investissement : On distingue ainsi l'investissement de remplacement, les investissements de capacité qui améliore les capacités de production et enfin l'investissement de modernisation ou de productivité qui augmente la productivité - Sur le plan économique et dans le contexte actuel, les investissements prennent de plus en plus une forme immatérielle. Il s'agit de savoirs ou de savoir-faire qui sont développés via, par exemple, les dépenses en matière de recherche et de développement, de formation des salariés, de publicité . Economiquement, ce type de dépenses est bien assimilable à un investissement. Ainsi, les dépenses de formation correspondant à un investissement de capital humain. Mais, statistiquement, elles ne sont pas toujours mesurées comme telle. [...]
[...] Les gains de productivité correspondent à un accroissement de la productivité. En d'autres termes, à une production supérieure à moyens constants ou à une production similaire à moyens moindres. Ces gains de productivité proviennent : - d'un facteur travail plus efficace grâce notamment aux dépenses de formation ; - d'un facteur capital plus performant grâce, par exemple, aux investissements de recherche et de développement ; - d'une meilleure organisation du travail et donc d'une combinaison plus efficace des facteurs (Taylorisme, organisation scientifique du travail, juste à temps ) Les gains de productivité ont, à priori, des effets ambigus sur l'emploi : - à l'échelle microéconomique, tout va dépendre du facteur de production à l'origine des gains de productivité. [...]
[...] La compétitivité hors prix et la qualité Schumpeter a depuis longtemps démontré que la compétitivité ne se mesurait pas seulement aux prix. La qualité et l'innovation vont conférer à l'entreprise une forme de monopole. En se différenciant, l'impératif des prix est moindre. Au final, pour être performante et concilier les impératifs de compétitivité prix et de compétitivité hors prix, les entreprises vont chercher à optimiser le rapport satisfaction du consommateur / coût. [...]
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