Si la satisfaction du consommateur est la finalité de l'économie, l'entreprise (ou firme) est à la source du système économique, puisqu'elle produit et distribue des biens et services en utilisant des facteurs de production. Elle est donc située à la conjonction de différents marchés : d'un côté les marchés qui approvisionnent l'entreprise en matières premières, énergie, biens intermédiaires, biens d'équipement, main d'oeuvre, marchés appelés marchés des facteurs de production ou marchés d'inputs ; de l'autre côté les marchés des clients de l'entreprise, appelés marchés de biens et services ou marchés d'outputs. On entend par équilibre de la firme le « comportement » de l'entreprise qui cherche à tirer le meilleur parti possible de sa situation par rapport aux différents marchés, en amont et en aval, pour faire un profit maximal. La microéconomie retient un outil d'analyse pour décrire cette situation : la fonction de production qui relie les outputs aux inputs, et une technique : l'optimisation sous contrainte (...)
[...] Mais il arrivera un moment où cette augmentation butera sur l'étroitesse du local. En microéconomie, l'hypothèse habituelle est de poser que l'entreprise peut toujours répliquer l'input fixe : construire un deuxième atelier, un 3ème, etc. Exercices E8 : Soit une fonction de production : Calculez la productivité moyenne et la productivité marginale de l'input x. Que remarquez- vous ? En pratique, quelle est la productivité la plus facile à saisir pour approximer l'autre ? 25 E9 : Soit une fonction de production : On pose : p le prix de l'output, px le prix de l'input py le prix de l'input y. [...]
[...] L'équilibre est atteint pour un prix de 60. Pour ce prix de 60, la demande est la même pour les deux producteurs : 70. Si l'objectif est la PDM, les duopoleurs vont réagir à partir d'une fonction de demande inverse : C'est le duopole de Cournot. On suppose que les coûts sont fixes et égaux à 50 pour les deux producteurs. Le profit du producteur 1 est égal à : La condition de l'équilibre est donnée, après égalisation à zéro de la dérivée, par : C'est une fonction de réaction. [...]
[...] Ce cartel se comporte alors comme un monopole avec partage des profits en fonction de la part relative de chaque producteur dans la production totale du cartel Le prix d'équilibre du duopole est de: Ce qui est intéressant, c'est la dynamique qui conduit à cet équilibre. Chaque duopoleur réagit au prix fixé par l'autre jusqu'à ce que l'équilibre soit atteint. Supposons que, au départ, le producteur 2 soit tout seul et fixe son prix à 200. Le producteur 1 entre et fixe son prix à 25 pour casser le marché à son avantage. Le producteur 2 réagit et fixe son prix à etc. [...]
[...] C'est parce que, implicitement, l'entreprise choisit une technologie à partir des prix de marché des inputs (cf. infra L4). Donc, connaissant ces prix et la demande d'input qui en résulte, on en extrait le choix technique initial Avec cette expression, nous avons un début d'écriture d'une fonction de production dont la figure 1.1 est une représentation. La partie en trait pointillé signifie que, le coût fixe y étant une contrainte de production, pour une quantité de x = l'output maximal est de 25 et, augmenter x au-delà ne sert à rien, si ce n'est gaspiller inutilement l'input, car l'input fixe y empêche toute croissance de l'output au-delà de ce palier. [...]
[...] L'intersection entre RT et CT, pour lequel il existe une quantité est appelée le point mort ou seuil de rentabilité, pour lequel il n'y a ni perte ni profit. En gestion, le point mort indique le passage d'un régime de perte vers un régime de profit et inversement Produit 1 Produit 2 Somme RT CV Marge sur CV CF Résultat Tableau 1.1 : calcul du résultat Le tableau 1.1 présente une entreprise simplifiée qui produit deux biens avec un coût fixe commun de 200. [...]
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