L'entreprise est une unité économique juridiquement autonome organisée pour produire des biens ou services pour le marché. La richesse créée par une entreprise est mesurable par sa valeur ajoutée c'est-à-dire sa production nette des consommations intermédiaires utilisées pour la fabrication. Ces richesses ainsi créées vont rémunérer l'ensemble des parties prenantes de l'entreprise. La valeur ajoutée est répartie entre :
- Le facteur travail sous forme de salaires ;
- L'Etat sous forme d'impôts et taxes ;
- Les banques sous forme d'intérêts ;
- Les actionnaires ou associés sous forme de dividendes ;
- L'entreprise elle-même sous forme de réserves (autofinancement) (...)
[...] Les gains de productivité correspondent à un accroissement de la productivité. En d'autres termes, à une production supérieure à moyens constants ou à une production similaire à moyens moindres. Ces gains de productivité proviennent : - d'un facteur travail plus efficace grâce notamment aux dépenses de formation ; - d'un facteur capital plus performant grâce, par exemple, aux investissements de recherche et de développement ; - d'une meilleure organisation du travail et donc d'une combinaison plus efficace des facteurs (Taylorisme, organisation scientifique du travail, juste-à-temps, ) Les gains de productivité ont, à priori, des effets ambigus sur l'emploi : - à l'échelle microéconomique, tout va dépendre du facteur de production à l'origine des gains de productivité. [...]
[...] Le financement bancaire peut être difficile et par ailleurs, elles ne peuvent accéder aux marchés financiers en raison de leur petite taille Complément sur l'investissement : - Ce n'est pas le simple taux d'intérêt nominal qui détermine l'investissement mais le taux d'intérêt réel qui est calculé comme suit : Taux réel = taux nominal taux d'inflation - Il existe une typologie usuelle associée à l'investissement qui conduit à distinguer 3 types d'investissement : On distingue ainsi l'investissement de remplacement, les investissements de capacité qui améliore les capacités de production et enfin l'investissement de modernisation ou de productivité qui augmente la productivité - Sur le plan économique et dans le contexte actuel, les investissements prennent de plus en plus une forme immatérielle. Il s'agit de savoirs ou de savoir faire qui sont développés via, par exemple, les dépenses en matière de recherche et de développement, de formation des salariés, de publicité . Economiquement, ce type de dépenses est bien assimilable à un investissement. Ainsi, les dépenses de formation correspondant à un investissement de capital humain. [...]
[...] La recherche d'une plus forte compétitivité prix peut inciter les entreprises à croître et à se concentrer, ce qui, au final, permet à l'entreprise de se soustraire aux exigences de la compétitivité. La compétitivité hors prix et la qualité : Schumpeter a depuis longtemps démontré que la compétitivité ne se mesurait pas seulement aux prix. La qualité et l'innovation vont conférer à l'entreprise une forme de monopole. En se différenciant, l'impératif des prix est moindre. Au final, pour être performante et concilier les impératifs de compétitivité prix et de compétitivité hors prix, les entreprises vont chercher à optimiser le rapport satisfaction du consommateur / coût. [...]
[...] Remarque : La distinction faite entre ces deux fonctions a une incidence sur la relation croissance-emploi. Ainsi, Keynes considérait qu'une fonction de production à facteurs complémentaires reflétait mieux la réalité ce qui implique que s'il y a une croissance donc plus de production, cela devrait se traduire obligatoirement par des créations d'emploi. A contrario, les libéraux considèrent les facteurs substituables comme le reflet de la réalité. Or, cette fonction n'implique pas nécessairement que la croissance entraine plus d'emploi si les entreprises se mettent à privilégier le facteur capital. [...]
[...] Dans une économie de marché, la faillite des entreprises les moins performantes est dommageable en termes d'emploi mais nécessaire voir souhaitable. Cela permet de ne laisser sur le marché que les entreprises qui emploient efficacement leurs facteurs de production. C'est le moyen de faire baisser tendanciellement les coûts unitaires c'est-à-dire d'accroître la productivité. La baisse des prix qui peut en résulter procure un gain collectif susceptible de l'emporter sur les coûts supportés par les employés licenciés, les créanciers non remboursés, etc . [...]
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