Ergonomie , courants ,facteurs humains.
L'ergonomie ne se développe pas indépendamment des connaissances scientifiques, ni en dehors des formes d'organisation et des contenus du travail. C'est dans ce cadre que l'on peut situer son historique. « Ergonomie » vient du grec ergon (travail) et nomos (lois, règles). La définition de cette discipline pourrait donc être tout simplement « science du travail ». L'organisation du travail doit être repensée pour faire face à ces nouveaux défis. Depuis sa naissance, l'ergonomie était la suisse de la psychologie du travail. Il existe deux courants principaux en ergonomie qui ne sont pas contradictoires, mais complémentaires.
[...] Les comportements électoraux 1. Le vote : de l'évidence à l'analyse En France, il y a deux traditions d'analyses électorales : l'analyse sociologique et la géographie électorale. Ces deux analyses ont un point commun qui est la référence à un ouvrage fondateur : Siegfried, Le Tableau politique de la France de l'Ouest Lorsque Siegfried écrit ce livre, il est inconnu du monde savant, mais il porte un nom qui signifie une chose politiquement, car son père, Jules Siegfried était un homme politique. [...]
[...] Ces cas sont limités et renvoient à des conditions restrictives. Le groupe mobilisé est en mesure de contraindre ses membres de participer à l'action, mais cela n'est possible que dans le cas de groupes de petite taille. Dans ce cas, le paradoxe ne s'applique pas. Les coûts de l'action collective sont faibles, le bénéfice attendu est élevé, les individus seront incités à participer. L'organisation, le groupe sont en mesure de fournir à ses membres des incitations sélectives ce qui est une manière de diviser le bénéfice attendu. [...]
[...] L'apathie permet de distinguer des comportements différents dans la loyauté. L'apathie peut renvoyer à des formes de prédispositions à l'obéissance. Autre possibilité évoquée par Boltanski et Chiapello dans un livre intitulé le Nouvel Esprit du Capitalisme, qui propose d'ajouter une 5e possibilité qui serait la résistance : une chose que l'on pourrait confondre avec la prise de parole ou le départ des membres de l'organisation. Limites globales de ce modèle : elles sont liées aux hypothèses de base. Hierschman est un économiste hétérodoxe. [...]
[...] Il propose un modèle qui se veut explicatif de l'action collective. Il met l'accent sur deux aspects : Sur la dimension conflictuelle des mouvements sociaux Le rôle des leaders dans l'action collective Ce modèle est à deux dimensions, c'est-à-dire que ces dimensions vont se croiser : - Dimension verticale : degré d'intégration d'une organisation au sein de la collectivité nationale - Dimension horizontale : le type d'organisation En combinant ces deux critères, Oberschall aboutit à deux propositions : Plus une collectivité est segmentée, c'est-à-dire confrontée à des groupes sociaux ayant leurs propres leaders et donc des groupes sociaux distincts et opposables, plus les chances de mobilisation seront élevées. [...]
[...] Confrontés au déclin de l'organisation, les militants ont le choix entre trois types de comportements : - Le départ de l'organisation - La loyauté face à l'organisation - La prise de parole, version intermédiaire Le problème est de savoir comment les individus vont choisir entre les trois modalités. Le départ est pour l'auteur un comportement individuel qui s'apparente à une forme de retrait sur soi. La prise de parole est une chose qui renvoie à des logiques d'action collective, en mobilisant le plus de personnes pour faire bouger les choses. Quant à la loyauté, cela apparait comme un statu quo. Il faut prendre en compte, pour comprendre cette théorie, les règles de fonctionnement. [...]
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