Le travail a évolué en 3 étapes historiques.
D'abord, il était réservé aux individus considérés comme inférieurs par la société : esclaves, captifs, domestiques, laboureurs... Cette perception du travail se généralisera dans tout l'occident à partir de la Grèce Antique jusqu'aux XVème-XVIème siècles où, avec la Renaissance, une autre perception du travail prendra la place du travail signe d'infériorité.
Au XVIIème siècle, le travail deviendra un rôle social : il n'est pas dans l'absolu un signe d'infériorité, mais c'est le titre de travail exercé qui peut être - ou non - un signe d'infériorité. Désormais, tout travail manuel est perçu comme un signe d'infériorité, à tel point que le médecin ne palpait pas son patient pour ne pas dévaloriser son métier : c'était donc le barbier ou l'herboriste qui faisaient une partie de son travail. Le travail intellectuel, de conception ou de commandement sont perçus positivement, ce qui signifie que les membres des classes supérieures peuvent les exercer.
La technologie, les découvertes scientifiques et techniques liées aux 1ère, 2ème et 3ème révolutions industrielles vont libérer l'homme d'un certain nombre de tâches pénibles et dangereuses. Parallèlement à cela, la perception du travail change dans toute la société occidentale : ainsi, le travail cessera d'être un rôle social pour devenir un statut social, avec toutefois une distinction entre la fonction, la profession et le métier. Chacun de ces derniers représente un statut social : un équilibre entre d'un côté une somme de droits, de privilèges et d'avantages, et d'un autre côté une somme d'obligations, de devoirs et de responsabilités. Bien évidemment, les hautes fonctions correspondent à de hauts statuts sociaux, et les plus bas métiers correspondent aux plus bas statuts sociaux.
Puisque nous vivons dans une société démocratique, c'est donc le mérite qui gouverne la société - composée de groupes et d'individus en compétition permanente pour occuper si possible les meilleurs métiers (pour le peuple), profession (pour les classes moyennes) ou fonction (pour les élites) (...)
[...] Cette demande effective est composée de ce que les ménages demandent avec leurs propres références pour l'exprimer et de ce que les entreprises demandent comme biens d'investissement. On peut lutter contre le chômage en privilégiant le soutien à la demande de biens de consommation, c'est-à-dire distribuer des aides aux ménages, augmenter les salaires, donner de nouveaux droits sociaux afin que les ménages commandent plus de biens et de services qu'auparavant. Mais cette solution peut entraîner une hausse du taux d'inflation. [...]
[...] Bien évidemment, les hautes fonctions correspondent à de hauts statuts sociaux, et les plus bas métiers correspondent aux plus bas statuts sociaux. Puisque nous vivons dans une société démocratique, c'est donc le mérite qui gouverne la société composée de groupes et d'individus en compétition permanente pour occuper si possible les meilleurs métiers (pour le peuple), profession (pour les classes moyennes) ou fonction (pour les élites). Désormais, toute personne adulte aura subi tout au long de sa scolarité une préparation de la part de l'instruction scolaire une assimilation d'un ensemble de valeurs telles que le travail facteur d'émancipation de l'individu : en acceptant de travailler, non seulement on revendique un statut social, mais on fait prévaloir le fait qu'on participe à la construction de la société, donc on se réalise personnellement et on prouve à la collectivité qu'on est utile pour elle. [...]
[...] Lorsque l'épargne est disponible, elle ne va pas automatiquement vers l'investissement créateur d'emploi : elle peut servir à la spéculation foncière, immobilière ou boursière - susciter des besoins chez tous les individus qui ont une épargne ou un revenu élevé. Pour satisfaire ces besoins, il faut forcément créer des moyens de production et recruter des jeunes sortis du système scolaire. Ce moyen de créer des emplois bute sur un principe qui aujourd'hui est pris en considération par un nombre croissant de la population mondiale : l'économie de ressource. [...]
[...] Certes l'offre de monnaie relève de la discrétion du directeur de la banque centrale, mais la demande de monnaie ne dépend pas d'une institution puisqu'il s'agit de 3 motifs différents : - certains demandent de la monnaie pour pouvoir acheter des biens et des services qui leur permettent de faire fonctionner leur entreprise (motif de transaction) ; - d'autres comme devise, parce qu'ils ont peur de devoir payer plus demain ce qu'ils doivent (motif de précaution) ; - d'autres enfin demandent parce qu'ils veulent revendre cette devise pour obtenir une plus-value et recommencer plusieurs fois dans la semaine, le mois ou l'année (motif de spéculation). ( Comment donc agir sur ces 3 motifs pour favoriser l'emploi ? Cela relève de la politique économique. La demande de biens de production résulte soit d'une baisse des taux d'intérêt (sous d'autres conditions), soit d'une augmentation du taux de profit espéré. [...]
[...] Aujourd'hui, certains marxistes expliquent le chômage en France avec les arguments de Marx, c'est-à-dire que l'augmentation du nombre de jeunes sortis de l'école fait pression sur le salaire au recrutement et sur les conditions de travail de ceux qui gardent leur emploi. Par ailleurs, l'armée de réserve industrielle en France fait accepter aux salariés des conditions de travail qu'ils auraient certainement refusé dans les années 70 et 80. Cette conception du chômage qui incrimine le système capitaliste (il crée lui-même le chômage dans son propre intérêt) peut contredire les arguments utilisés pour prouver l'exploitation de l'homme par l'homme dans le capitalisme. [...]
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