La politique économique stabilise l'activité (du moins à court terme).
En cas de crise, la politique ramène au plein emploi. En cas d'inflation, la politique réduit l'activité pour la contenir.
Les politiques économiques doivent être contracycliques.
Mais les questions n'ont jamais porté sur la mise en oeuvre « pratique » de ces politiques.
Comment les hommes et femmes politiques doivent-ils utiliser/interpréter la théorie ?
En particulier : les politiques doivent-elles être actives ou passives ? Doit-on mettre en place des politiques discrétionnaires (typiquement keynésiennes) ou des engagements sur des règles prédéterminées (= les agents sont prévenus) ? (...)
[...] Illustration : La critique de Lucas Robert Lucas répond à la question pourquoi est-ce que les modèles macroéconométriques prévoient mal la réalité ? Les prévisions sont basées sur des réactions aux politiques économiques passées, autrement dit, une réaction à une politique dans le passé est supposée être la même pour prévoir l'avenir. Or Lucas mentionne que des changements de politiques peuvent modifier les réactions. Ces modifications changent la nature des relations fondamentales entre les variables. ◊Exemple de la critique de Lucas : Un accroissement de la masse monétaire réduit le taux de chômage. [...]
[...] En cas de crise, la politique ramène au plein emploi. En cas d'inflation, la politique réduit l'activité pour la contenir. Les politiques économiques doivent être contracycliques. Mais les questions n'ont jamais porté sur la mise en œuvre pratique de ces politiques. Comment les hommes et femmes politiques doivent-ils utiliser/interpréter la théorie ? En particulier : les politiques doivent-elles être actives ou passives ? Doit-on mettre en place des politiques discrétionnaires (typiquement keynésiennes) ou des engagements sur des règles prédéterminées les agents sont prévenus) ? Section 1. [...]
[...] Il manque un réel chef de file de la politique économique en Europe. Une telle coordination aurait pour intérêts d'éviter les actions contradictoires ou encore d'éviter que la BCE apparaisse comme la seule responsable de la politique économique de l'UE. ◊Difficulté : l'hétérogénéité. Après s'être réduite en 1999, la dispersion des taux d'inflation au sein de la zone euro s'est accrue à nouveau à partir de 2000 et l'apparition de la monnaie unique. Le souci c'est que le mandat de la BCE est de réagir à l'inflation moyenne et non pas à son écart type. [...]
[...] Ce comportement détruit la crédibilité des hommes et femmes politiques, réduisant ainsi l'efficacité de leur politique. ◊Exemples d'incohérence temporelle : - Pour encourager l'investissement, le gouvernement annonce qu'il n'établira pas d'impôts sur les sociétés. Mais quand les usines sont montées, le gouvernement est incité à les augmenter quand même. - Pour réduire l'inflation, la banque centrale annonce qu'elle va mener une politique d'austérité. Mais pour combattre le chômage, la BC est incitée à renier ses engagements et à réduire ses taux quand même. [...]
[...] - l'incohérence intertemporelle : aujourd'hui des engagements peuvent être optimaux, mais demain ils peuvent ne pas être une bonne chose Les délais internes Les délais sont lents car il existe un certain temps pour s'accorder au sein du gouvernement, puis au sein du parlement et enfin au sein du Sénat. Il y a également un laps de temps entre la mise en place de la législation et le déblocage des fonds Les délais externes La question qui se pose est la suivante : les fonds débloqués vont-ils générer des fonds rapidement efficaces ? Au moment où la politique commence à produire son effet, les cycles peuvent être en train de s'inverser. [...]
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