Première mise en place sous le 1er gouvernement de Mitterrand (Pierre Mauroy, avec J. Gatel, secrétaire d'Etat à l'économie sociale.
Ce sont des entreprises, des organisations économiques avec plusieurs caractéristiques :
- Centrées sur l'Homme.
- A but non lucratif.
- Notion de solidarité (Economie solidaire).
Les origines remontent au Moyen Age.
Le vrai développement et l'apparition de l'économie sociale se font dans la première partie du XXème siècle en France, en Angleterre, en Allemagne.
Exemples :
- Les épiceries solidaires.
- Solid'Arles.
- ESAMAP (Association du Maintien de l'agriculture Paysanne) créée par la confédération paysanne.
Cette Economie solidaire a été lancée dans les années 60 avec l'économie alternative puis solidaire.
Il existe des points communs entre l'économie sociale et solidaire comme le micro-crédit qui apporte des finances solidaires.
Des personnes cherchent à tirer des conclusions sur l'expérience historique et lier les 2 concepts.
Dans cette "grande famille" on note beaucoup de divergences, et une professionnalisation dans tous les secteurs car la technicité et la normalisation sont plus importantes :
- D'où problèmes entre salariés et bénévoles.
- D'où problème entre les associations et le privé qui crée du social, comme Darty ou la Fnac qui créent des services à la personne (voir la revue du MAUSS ; en hommage à Marcel Mauss (neveu de Durkheim), anthropologue. (...)
[...] La coopération n'est pas utopique ; elle est dans le réel. Certaines banques sont des coopératives : par exemple, le Crédit Coopératif est essentiellement composé d'associations et ente coopératives, notamment les : Sociétés Coopératives Historique ouvrier : les plus militants de la coopération, qui édite Ouvrières de la revue alternative économique : Alter Eco Production Une coopérative bancaire ne peut être rachetée : il est impossible de faire une OPA, d'où stabilité malgré la crise car il y a un renforcement entre elles. [...]
[...] Le 1er Droit est de vivre. Le 1er Devoir est de travailler. Pierre-Joseph Proudhon va insister sur le mutuellisme (mutualité) et veut lutter contre tout pouvoir qui se manifeste contre l'individu (l'Etat, le Patronat, l'Eglise). Il prône la Révolution par le bas avec une philosophie de la misère. De cette nébuleuse va apparaître une différenciation des 3 types de structures. Il en reste le Droit Social, et mis à part l'Histoire, il reste de l'Economie Sociale les statuts. Ceux qui prennent le relais de l'Economie Sociale le font dans le cadre de l'Economie Solidaire dont la renaissance se fait vers la fin du XXème siècle, non pas dans les statuts, mais dans les valeurs : le mouvement baba- cool des années 1960 ; on parlait à l'époque d'économie alternative, de valeurs fondamentales, d'engagement. [...]
[...] Créer une coopérative, c'est créer une société sous forme de coopératives, avec des statuts pratiquement irréversibles. Par exemple, les SCIC (Sociétés Coopératives d'Intérêt Collectives) sont issues du projet des SCOP (Sociétés Coopératives Ouvrières de Production). Les SCIC sont donc des SCOP avec en plus (voir www.scic.org et www.scop.org) : Divers collectifs peuvent contribuer à la coopérative (par exemple un collectif des salariés). Mixité d'intérêt privé et public (par exemple les associations, les collectivités locales, territoriales, les entreprises privées, etc.). Par exemple OKHRA (à Roussillon) est une SARL. [...]
[...] La notion de Don contre Don : Logique réciprocitaire, très différente de la logique du Marché. Ce que suppose le principe intégrateur du Marché annonce le principe d'équivalence des valeurs marchandes échangées. Le Don conter Don définit l'utilisation des principes du cadeau, comme renforcement et entretien du lien social, lien structurant très fort au sein d'une Communauté. Le cadeau (chose, matériel, symbole) crée un monde d'obligation avec plus de contraintes, et non de liberté. Le Don contre Don suppose 3 obligations : Obligation de donner à notre tour sinon on risque de voir disparaître ce lien ; autrefois, dans les sociétés primitives, être au ban de la société était défini comme : un Homme seul = un Homme mort. [...]
[...] Il y a donc une reconnaissance de la valeur du travail. On trouve également deux critiques du système capitaliste. Une critique réactionnaire (selon Marx), car la société revient à l'ancien temps. Une critique socialiste (selon les mouvements anarchistes et communistes), car l'objectif est de garder les richesses et transformer la société, plus égalitaire. Entre ces 2 extrêmes, on trouve 2 autres critiques plus ouvertes au compromis : Une critique libérale : Prise de conscience du paupérisme (Napoléon III) ; il existe un mouvement libéral dans l'économie sociale ; ce mouvement va tourner autour de l'hygiénisme (meilleure hygiène, alimentation, alcoolisme, etc.). [...]
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