On distingue aussi les crises de rentabilité (1945-1970). Ce type de crise est la conséquence des crises précédentes sauf qu'on a voulu maintenir une demande solvable ce qui a entraîné un alourdissement des charges pour les entreprises. On se retourne alors vers les colonies pour créer une nouvelle demande. Les prix des matières premières augmentent car les pays colonisés s'émancipent peu à peu : ils deviennent alors maîtres de leurs prix. C'est, par exemple, le cas du pétrole. Pour pallier la baisse de rentabilité due à la hausse des charges, les prix augmentent ce qui entraîne une hausse du prix des consommations intermédiaires par conséquent, une baisse de rentabilité ce qui augmente la probabilité des faillites. Une crise de rentabilité est donc caractérisée par de l'inflation et du chômage. La solution proposée a été alors la mondialisation des échanges combinée à une politique d'austérité ...
[...] Les conséquences de la Révolution Industrielle sont nombreuses. Il y a l'émergence de certaines économies dominantes. C'est de là que naît un nouvel ordre mondial dominé par la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la France et les Etats-Unis d'Amérique. Cette période marque aussi la naissance du monde ouvrier qui se fait avec le développement du monde industriel. Parallèlement on assiste à un sous développement des autres pays, plus ils accumulent du retard Vers une société de consommation de masse (1850 1970) Cette période est caractérisée par les crises de surproduction (1870 et 1939) puis par les crises de rentabilité (1945 1970). [...]
[...] Le go consiste à relancer l'économie quand on se trouve en récession, et le stop à freiner l'économie en période de surchauffe. L'idées de ces politiques de stop and go est à rattacher à Keynes. Les outils disponibles pour pratiquer ces politiques : Les dépenses publiques (politique budgétaire) Les impôts (politique fiscale) Les taux d'intérêt (politique monétaire) L'Etat peut donc jouer sur la production, les revenus et l'emploi. Ces politiques sont mises en place pendant les Trente Glorieuses, selon l'expression de Jean Fourastié (1945 1970). [...]
[...] Cala va tout changer Les transformations du système productif La première transformation est d'ordre technique avec la deuxième révolution industrielle, qui participe à la sortie de la grande dépression. Cette deuxième révolution industrielle s'appuie sur une nouvelle énergie et de nouveaux matériaux : respectivement, l'électricité et le fer et le plastique. Les autres grandes innovations clés sont le moteur à explosion et tout ce qui est lié à la communication (téléphone, télégraphe, etc.). On va vraiment avoir une modification de l'entreprise où le chercheur, le technicien ou l'ingénieur sont au cœur du dynamisme économique. [...]
[...] On va devoir diminuer la production, baisser les prix et les salaires ce qui entraînera du chômage. Ces crises caractérisent la fin du 19ème et 1939. Il y a eu deux grandes crises de surproduction : la grande dépression de 1873 et la crise de 1929. En 1873, on assiste au premier krach boursier de l'ère de l'économie moderne qui va entraîner une crise de surproduction qu'on appellera la grande dépression. Suite au krach, le réflexe immédiat est de vouloir diminuer les coûts de production pour contrecarrer la baisse des prix. [...]
[...] Chapitre 1er - De la Révolution industrielle aux Trente Glorieuses L'évolution du capitalisme industriel a été marquée par trois mutations importantes. La crise économique symbolise le passage d'un système économique à un autre. Trois périodes mettent l'accent sur le fait qu'il est intéressant d'étudier les crises qui symbolisent un changement : 1780 1870 : naissance du capitalisme industriel caractérisé par les crises mixtes. Durant cette période, on assiste à la naissance du capitalisme grâce à la Révolution Industrielle qui part dans un nombre de pays restreint mais qui va s'étendre. [...]
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