Au milieu du XVIIIe siècle, l'Europe est un ensemble d'économies basées sur l'agriculture. Le continent est marqué économiquement par le poids de l'agriculture et socialement par des groupes sociaux dominants : les paysans. Les économies locales sont cloisonnées malgré les voies maritimes qui garantissent les échanges et permettent une ouverture ponctuelle vers le reste du monde. Le réseau de transport quant à lui est peu efficace d'où l'enclavement dominant des économies.
Un siècle plus tard, l'urbanisation s'est accélérée. Les personnes travaillant dans les villes occupent des emplois industriels, voire tertiaires. L'activité agricole n'est plus prédominante. Au début du XXe siècle, l'Europe porte les traces de l'industrialisation mais on observe des inégalités entre le Nord et l'Ouest industrialisés et le Sud et l'Est peu industrialisés. Les réseaux de transports se sont modernisés. De plus, on assiste à un désenclavement progressif des marchés, ce qui accentue l'exode rural (...)
[...] Les historiens s'accordent néanmoins sur les transformations agricoles. Celles-ci s'expriment de manière quantitative avec l'augmentation de la production et de manière qualitative avec la transformation radicale des modes de production. Quels sont les aspects de ces changements agricoles ? On observe une amélioration de l'outillage avec la diffusion et la généralisation d'outils en fer dans les campagnes ainsi qu'une extension de l'usage des chevaux. D'autre part, de nouvelles machines se développent au cours du XIXe siècle, comme la moissonneuse inventée par Mc Cornick en 1831. [...]
[...] Le réseau de transport quant à lui est peu efficace d'où l'enclavement dominant des économies. Un siècle plus tard, l'urbanisation s'est accélérée. Les personnes travaillant dans les villes occupent des emplois industriels, voire tertiaires. L'activité agricole n'est plus prédominante. Au début du XXe siècle, l'Europe porte les traces de l'industrialisation mais on observe des inégalités entre le Nord et l'Ouest industrialisés et le Sud et l'Est peu industrialisés. Les réseaux de transports se sont modernisés. De plus, on assiste à un désenclavement progressif des marchés, ce qui accentue l'exode rural. [...]
[...] Mais de mauvaises récoltes mènent à la guerre des blés en 1775. On revient à la structure précédente L'apparition d'une forme de capitalisme De nouvelles stratégies commerciales Le capitalisme existe avant la R.I : logiques locales de marché, constitution de grandes fortunes, négociations commerciales européennes voire mondiales. Les principes de marché sont importants et on les retrouve au niveau local avec les artisans qui vendent leurs marchandises, au niveau régional avec le rôle assigné aux foires et au niveau continental avec le développement des ports comme celui d'Amsterdam au XVIIIe siècle. [...]
[...] Mais un esprit communautaire persiste avec une organisation collective du travail. De plus, les paysans ont libre accès à des terres qui ne leur appartiennent pas forcément Les blocages de l'agriculture La productivité est faible du fait de l'outillage archaïque et de la pratique très importante de la jachère. La production de céréales prédomine, une part faible est donc laissée à l'élevage : ni viande, ni fumier. Or l'absence de fumier empêche la fin de la jachère via l'enrichissement des terres. [...]
[...] Cette fonction consiste à entretenir les chemins et les ponts. Des forages de canaux sont également effectués : exemple du canal du midi qui relie la Garonne et la méditerranée sous Louis XIV. Les progrès apparaissent donc tardivement et permettent de mieux maîtriser le territoire. On peut prendre l'exemple du pavement des routes royales sous Louis XV : ainsi avant la R.I, il y a près de 30.000 kilomètres de réseau pavé en France Les nouvelles missions assignées à l'Etat Le nouveau rôle de l'Etat va conditionner un renforcement de l'interventionnisme public. [...]
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