Economie politique : production et croissance, déséquilibre macro-économique

Résumé du document

Le facteur travail : il est l'ensemble des services correspondant aux ressources humaines qui participent à la production et qui reçoivent une rémunération sous forme de salaires, traitements (fonctionnaires), honoraires. A l'échelle macro-économique, l'emploi va varier en fonction de l'évolution démographique et de la population active (...)

Extraits

[...] La taille de l'économie n'a donc pas d'importance, car la quantité de capital humain accumulée joue moins que la qualité. Cette accumulation résulte aussi de legs involontaires (transmission de savoir dans la famille, ce qui va entraîner des inégalités entre les agents. Ce modèle préconise un investissement de l'état dans l'éducation. L'approche de Aghion Howitt : elle est basée sur le concept de destruction créatrice développé par Schumpeter en 1942. La croissance résulte d'une activité volontaire de recherche et développement, mais il faut distinguer l'innovation de produits et celle de procédés. [...]

[...] Le progrès technique comprend le progrès technologique (invention de nouveaux procédés de fabrication) et le progrès de l'organisation (mieux gérer la main d'œuvre). Sans innovation, les ventes finissent par décliner. Si on améliore le produit, on soutient le marché. Un pays qui veut faire de la croissance doit donc investir dans la Recherche et le Développement. En France, les entreprises dépensent du PIB en recherche et développement (recherche appliquée), l'état dépense du PIB, et l'ensemble de l'enseignement dépense (recherche fondamentale) Le facteur matière première. [...]

[...] L'acte de consommation est ici un acte symbole d'appartenance sociale. L'effet de cliquet : le revenu le plus élevé dans le passé exerce un effet de rappel. Les décisions de consommation ont un coté soumis à inertie. Il est donc plus facile pour une famille d'augmenter sa consommation à partir d'un niveau élevé plutôt que de s'abstenir pour la première fois d'effectuer certaines dépenses. Les agents économiques, en faisant leurs choix de consommation, vont prendre en considération un revenu de référence, qui sera le revenu maximum obtenu au cours du temps. [...]

[...] Ces cycles ont été mis en évidence sur la production de fonte aux USA en 1923. Ces trois cycles se combinent : un Kondratieff correspond à 6 cycles de Juglar, qui correspondent chacun à 3 cycles de Kitchin. Les marxistes et Schumpeter s'intéressent aux cycles de Kondratieff ; les keynésiens et les libéraux s'intéressent à ceux de Juglar et Kitchin. Section 2 : Les composantes de la demande globale et les liaisons avec la croissance. L'offre intéresse plutôt les libéraux : l'importance des comportements de demande a été rénové par Keynes. [...]

[...] Par l'investissement de rationalisation, les entreprises cherchent à augmenter la productivité par un processus de substitution du capital au travail, c'est à dire par l'installation de machines automatisées à la place des travailleurs. L'investissement immatériel ou incorporel. Cet investissement représente aujourd'hui en France environ un tiers de la FBCF, et entre 1981 et 1991, il a été multiplié par 3. Il s'agit de l'investissement en formation de personnel, publicité, recherche et développement, achat de logiciels. Le choix des investissements. A l'échelle d'une nation, l'important est la relation avec le taux d'intérêt. Au niveau micro-économique, les entreprises vont décider d'investir avec pour principale motivation le profit et la rentabilité retirée de cette opération. [...]