Nous pouvons définir la macroéconomie comme l'étude des phénomènes économiques globaux et de leur interaction. La macroéconomie traite de quatre problèmes fondamentaux qui sont l'explication des cycles économiques, le chômage, l'inflation et le déficit budgétaire. Durant ce cours nous utiliserons des modèles économiques qui nous permettront d'expliquer les relations entre ces quatre problèmes fondamentaux.
La force d'un modèle réside dans sa simplicité, dans la réduction qu'il opère de la réalité, de son abstraction. Le modèle nous permet ainsi de jauger de l'efficacité d'une politique économique donnée. Il ne faut cependant pas oublier la complexité que recouvre la simplicité du modèle.
Nous utiliserons le plus souvent une économie dite positive, à savoir sans jugements de valeur. Nous devrons parfois expliquer les différentes écoles de pensée macroéconomique, soit l'explication d'une économie dite normative, qui procède de jugements de valeur. Ces écoles sont les écoles classique et néoclassique, keynésienne et néokeynésienne.
Le modèle ISLM est une synthèse entre le modèle keynésien simple et le marché de la monnaie. La finalité de ce modèle est double. Premièrement, il s'agit de discuter de l'efficacité d'une politique budgétaire ou monétaire. Deuxièmement, il permet d'introduire une discussion sur le fonctionnement de l'économie ouverte. Le modèle que nous utiliserons maintenant impose des prix fixes et une économie en sous-emploi.
[...] Quelques remarques; premièrement, la pente de IS est négative car si les taux d'intérêts i baissent alors les investissements I augmentent. Deuxièmement, sur IS nous savons que nous sommes sur un point d'équilibre du marché. Tous les points se trouvant à droite de IS représentent un excès d'offre et tous ceux qui se trouvent à sa gauche représentent un excès de demande. B. La pente de IS Si i baisse et si IS est très vertical, il faut une faible hausse de la production pour retrouver un équilibre. Cela signifie que I est peu sensible à une variation de i. [...]
[...] Selon cette position, ce n'est pas tant le niveau de l'inflation que sa volatilité qui crée de l'incertitude et devient dommageable pour l'économie. Il faut donc rechercher une stabilité de l'inflation. [...]
[...] L'idée principale de cette position est que l'inflation est coûteuse soit parce qu'elle crée de l'incertitude (inflation non anticipée) soit qu'elle est dommageable pour la croissance économique (et donc pour l'emploi). Le meilleur taux d'inflation envisageable est donc celui qui ne joue aucun rôle, autrement dit une inflation égale à ii) La thèse plutôt keynésienne prétend qu'il ne faut pas viser une inflation mais plutôt une inflation de 4 à 5%. Pour les keynésiens, l'inflation n'est pas le problème économique majeur actuel mais le chômage. [...]
[...] Imaginons qu'une banque centrale annonce une baisse de la croissance monétaire de (au lieu de 10%). A court terme en passant de A à il y a une baisse de la masse monétaire mais nous avons deux cas de figures possibles: La banque centrale n'est pas crédible dans sa politique monétaire et Πa=10%; ii) La banque centrale est crédible dans sa politique monétaire et Πa=5% à B à C). D. Le taux d'intérêt et l'inflation Prenons un exemple concret: Nous possédons un capital initial de 1000 FS et le taux d'intérêt nominal (ou monétaire, c'est-à-dire le taux d'intérêt offert par celui qui va emprunter l'argent) se trouve à A la fin d'une période de temps nous aurons 1050 FS si: , où les 50 FS seront une récompense ii) , où les 50 FS seront une compensation des d'inflation (une hausse du niveau des prix). [...]
[...] L'équilibre du marché du travail L'équilibre se situe lorsque DL=OL, soit: Etablissons une distinction entre: Le chômeur volontaire c'est-à-dire la personne qui n'a pas d'emploi et fait partie de la population active mais n'accepte pas de travailler au taux de salaire qui est offert par les entreprises; Le chômeur involontaire c'est-à-dire la personne qui n'a pas d'emploi et fait partie de la population active et qui souhaite travailler au taux de salaire offert par les entreprises. Dans ce graphique, au point ωe, le chômage involontaire n'existe pas. [...]
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