Économie, politique de concurrence des États, firme, concurrence pure et parfaite, comportement anti-concurrentiel, monopole
L'imbrication du droit et de l'économie est totale lorsque nous parlons de concurrence. Quels peuvent être les objectifs d'une politique de concurrence ?
Les finalités poursuivies varient selon les pays et selon les périodes en particulier liées au fait qu'il existe d'autres politiques (politique industrielle par exemple). Il est difficile aussi puisque la notion même de concurrence n'est pas forcément très claire : elle peut signifier des choses différentes. Il faut donc s'assurer de la bonne compréhension du terme.
[...] Concurrence ne rime plus avec le grand nombre (atomicité). Ce qui est important n'est pas le nombre de firme mais c'est la menace d'entrée de nouvelles firmes. Le marché est contestable. Il se peut donc que le nombre de firme en concurrence soit réduit, mais que la concurrence soit importante. La politique de concurrence sera donc très différente. En concurrence le prix de vente tend à se fixer au coût marginal de production : il n'est donc pas nécessaire de définir une structure type pour obtenir ce résultat. [...]
[...] Vision optimiste de la concentration industrielle qui débouche à une redéfinition de l'objectif et à la redéfinition du périmètre des compétences. Il ne s'agira plus d'évaluer si il y a concentration ou pas. III) Conclusion : Les deux visions peuvent être retenues. Elles sont en arrières plan dans la plupart des débats sur la politique de concurrence et on ne peut pas ignorer ces deux visions si on veut traiter de la concentration, des ententes, des abus de positions dominantes. [...]
[...] Elle trouve son origine dans le modèle de la concurrence pure et parfaite. Dans ce mode de concurrence pure et parfaite, le prix auquel est vendu la marchandise tend vers l'égalité du coût de production. Le prix de vente tend à se fixer au niveau du coût de production de la dernière unité produite. Si le prix de vente est supérieur je produirais d'avantage et d'autres entreprises pourraient venir en faire autant. Si le prix est inférieur l'entreprise fermerait. Dans ce modèle de concurrence, le surplus des consommateurs (ce qui permet d'assurer le bien-être des consommateurs) est maximal, par opposition le monopole est une structure néfaste. [...]
[...] La politique de concurrence aura pour objectif de rendre le marché contestable. Avec ceci on préconise la déréglementation. La concentration industrielle ne correspond pas seulement aux comportements des firmes. La concentration industrielle est dictée par des considérations économiques. Plutôt que d'intervenir il faut déréglementer. Il ne faut pas que le juge condamne. La concentration industrielle ne serait elle pas un résultat plutôt que la cause. La concentration est le signe de la vivacité de la concurrence. La concurrence et le monopole seraient deux faces indissociables du marché. [...]
[...] Peu de firmes concurrentes grand pouvoir de marché. Cela a été reprit et approfondit par l'école structuraliste. Bain et Mason ont développés dans les années 1950-1970 l'idée selon laquelle plus un marché est concentré plus les profits réalisés par les firmes sont important au dépend des consommateurs. Cette relation entre concentration/structure et profit, s'expliquerait par le comportement anti-concurrentiel des firmes. Sur un marché structurellement concentré, les firmes peuvent plus facilement s'entendre sur les prix, d'ériger des barrières empêchant d'autres dirigeants d'entrer sur le marché (empêchant l'arrivée d'autres concurrents) d'où le modèle SCP (Structure de marché qui détermine le Comportement lequel explique leurs Performances). [...]
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