L'absence ou l'insuffisance de ressources (naturelles, autres biens et services nécessaires à la production ou à la consommation) fait de l'ouverture vers l'extérieur une nécessité. L'importation s'impose payée grâce aux devises issues des exportations.
L'étroitesse du marché domestique : sa rapide saturation (taux d'équipement proche de 100%, taille de la population), la concurrence exacerbée sur le territoire, zone de chalandise limitée, incitent à se tourner vers le reste du monde pour assurer une croissance économique du pays. Cas des Pays-Bas, du Luxembourg, de la Belgique (...)
[...] Pour faire le tri entre résidents et non résidents, ce n'est donc pas la nationalité qui compte : ainsi, le PIB "français" contient la production réalisée par les entreprises étrangères en France, et le PIB "américain" la production des entreprises européennes, par exemple, installées aux USA. Les échanges économiques sont regroupés en comptes selon leur nature. Il y a trois comptes : le compte des transactions courantes, le compte de capital, le compte financier. Le compte des transactions courantes enregistre : - Les échanges de biens (ce sont ceux que l'on appelle couramment exportations et importations, regroupés dans la "balance commerciale"), - Les échanges de services (assurance, transports internationaux, services financiers, ingénierie, tourisme, etc.). [...]
[...] Remarque : Les entreprises essayent de se couvrir contre ces risques de change. Elles peuvent par exemple demander à régler en euros ou acheter des options d'achat sur le marché à terme De consommation La chute par exemple de la livre sterling permet aux consommateurs de la zone euro de faire de bonnes affaires en prenant l'Eurostar pour du shopping à Londres. D'épargne Placer son épargne là où les taux d'intérêt sont les plus élevés mais le taux de change peut à terme avoir changé ! [...]
[...] L'excédent implique une hausse des créances sur l'étranger ou un désendettement extérieur. Excédent employé pour être conservé en devises placé à l'étranger (cas de la Chine) ou pour rembourser la dette extérieure passée. - quand il est négatif, cela signifie que les sorties ont été supérieures aux rentrées : signifie que le pays est dans une situation de besoin de financement. Le pays ne peut pas payer les importations grâce aux recettes d'exportation et des revenus reçus du reste du monde financement par des emprunts de devises Remarque : Certains auteurs utilisent encore l'expression "paiements courants" dans le sens de "transactions courantes". [...]
[...] Comme sur tout marché, la confrontation de l'offre et de la demande va influencer l'établissement du prix du marché. Sur le marché des changes, le prix du marché est le taux de change. Ainsi, la vente d'euros par les importateurs tend à déprécier la monnaie européenne. À l'opposé, l'achat d'euros par les exportateurs contribue à apprécier la monnaie. Il est alors aisé de comprendre qu'un déficit de la balance des transactions courantes exerce une pression à la baisse sur la valeur de la monnaie nationale. Inversement, un excédent tend à apprécier la monnaie nationale. [...]
[...] De plus, une part croissante des échanges concerne les relations entre FMN et leurs filiales. Sur les marchés internationaux, la concurrence entre entreprises ne passe pas par les seuls prix, mais par la compétitivité hors- prix ou encore appelée compétitivité –valeur ou compétitivité structurelle. [...]
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