La division du travail est ancienne, elle s'est accélérée à partir du 18e siècle sous l'effet de la Révolution industrielle et des débuts du machinisme qui font apparaître l'entreprise capitaliste.
La division sociale du travail consiste en une spécialisation des producteurs dans la réalisation des produits différents qui sont ensuite échangés. Elle établit une séparation des producteurs en fonction du produit réalisé (exemple : le boucher s'occupe de la viande, le boulanger du pain,...).
Chaque travailleur réalise toutes les opérations concourant à la fabrication d'un produit. Elle permet la production de marchandises distinctes répondant à la diversité des besoins et s'échangeant sur un marché (...)
[...] Les NFOT n'impliquent pas la fin du taylorisme : ( Il y a augmentation des contraintes de rythme. Il y a augmentation du pourcentage de salariés soumis à un rythme de travail imposé par une demande à satisfaire immédiatement ou imposé par un délais ou des normes inférieures à l'heure. ( Accentuation nette du travail répétitif pour l'ensemble des salariés et en particulier pour les ouvriers et employés, il y a extension du travail répétitif dans les services (télécommunication, commerce, ménages, restauration rapide). [...]
[...] ( La dégradation des conditions de travail. L'apparition et la diffusion des NFOT se sont accompagnées d'une intensification du travail pour des salariés désormais soumis à la pression permanente de la demande. La diversification des statuts collectifs et l'individualisation de la relation de travail ( La diversification des contrats de travail. Dans le contexte de croissance économique des 30 Glorieuses, les syndicats ont pu imposer une standardisation des conditions de travail dans le cadre du modèle salarial fordiste. Il y avait une tendance au rapprochement des statuts. [...]
[...] ( Standardisation des processus de production et des produits (exemple : la Ford T noire). ( Innovation en matière de répartition avec le five dollars day Cette hausse des salaires permet d'assurer une consommation de masse à une production de masse mais aussi de chercher à fidéliser la main d'œuvre, limiter le turn-over Les conséquences ( L'augmentation de la productivité et la production de masse se conjuguent pour diminuer l'ensemble des coûts unitaires grâce à la réalisation d'économies d'échelle. ( La baisse des coûts unitaires permet à la fois la baisse des prix, la hausse des salaires et la hausse des profits. [...]
[...] Cela ne lui permet pas d'adapter la production à une demande récessive, plus exigeante et dans un contexte de concurrence exacerbée. C'est l'inadaptation du taylorisme à l'évolution du progrès technique. L'application des principes fordiens devient contre productive Les principes fordiens avaient été conçus à l'origine pour augmenter la productivité et rendre la combinaison productive optimale. Leur dysfonctionnement qui n'avait pas été prévu aboutit à des contre performances. Les NFOT : post-taylorisme ou néo-taylorisme ? Post-taylorisme ou aménagements de l'OST ? Bon nombre de NFOT ne font que reprendre les principes de l'OST : ( La rotation des postes. [...]
[...] ( Les principes du toyotisme peuvent résoudre la crise du fordisme. Le principe d'autonomisation permet d'améliorer la qualité de la production et donne plus d'autonomie aux opérateurs dans leur travail. Le juste à temps élimine les stocks d'où une baisse des coûts de production. ( Le toyotisme correspond au post-fordisme. Le toyotisme représente une organisation du travail post-fordienne car il donne une plus grande autonomie aux opérateurs qui peuvent intervenir dans la production sans que la hiérarchie intervienne. De plus, la production s'adapte à la demande (au marché) et non l'inverse afin d'augmenter la productivité et de diminuer les coûts de production. [...]
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