Moyens de paiement : on distingue monnaie fiduciaire et monnaie scripturale.
Monnaie fiduciaire : billets et pièces émis par la Banque centrale. On l'appelle aussi monnaie centrale. Elle est la seule monnaie légale au pouvoir libératoire illimité, c'est-à-dire elle est la seule monnaie pouvant libérer de dettes.
Monnaie scripturale : elle désigne les dépôts à vue auprès des intermédiaires financiers habilités à en recevoir. Ces dépôts à vue sont parfaitement liquides. Ces dépôts n'ont pas de pouvoir libératoire (...)
[...] = + = = = / [ = = multiplicateur dynamique de base monétaire. Quant on augmente la base monétaire de on augmente la masse monétaire. Plus r et b sont élevés et moins le multiplicateur est élevé. Dans cette vision, la création de monnaie ne se fait qu'en proportion d'émission de monnaie centrale. Sous réserve que r et b soient fixes, le multiplicateur est stable, et si la banque centrale contrôle la base monétaire qui est le passif de son bilan, alors on peut supposer que le processus de création monétaire est exogène. [...]
[...] On l'appelle aussi monnaie centrale. Elle est la seule monnaie légale au pouvoir libératoire illimité, c'est-à-dire elle est la seule monnaie pouvant libérer de dettes. Monnaie scripturale : elle désigne les dépôts à vue auprès des intermédiaires financiers habilités à en recevoir. Ces dépôts à vue sont parfaitement liquides. Ces dépôts n'ont pas de pouvoir libératoire. La façon d'actionner les dépôts à vue la plus courante est la remise de chèque. Pour actionner un compte bancaire on peut le faire aussi par des ordres de virements, par l'utilisation de cartes de crédit, par l'utilisation du Titre Interbancaire de Paiement par prélèvements. [...]
[...] Comment fonctionne-t-il ? Il a été proposé dans l'article suivant : comportement bancaire, le diviseur de crédit et efficacité de la politique monétaire en 1972. Diviseur de crédit : théorie du comportement bancaire de court terme (court terme : période pendant laquelle les seuls couts variables de la banque sont les couts d'obtention des réserves. L'intuition de ce modèle est la suivante : si les banques ont des facilités de refinancement, elles calculent conjointement le montant des crédits et les réserves nécessaires à ces crédits nouveaux qui maximisent leur profit. [...]
[...] Ces actifs sont les suivants : comptes sur livret (livret livret les comptes d'épargne logement, les comptes d'épargne populaire. On passe de M1 à M2. Plus on s'éloigne de M1, moins les actifs sont liquides. Il y a cependant de la monnaie centrale scripturale détenue par les institutions financières. Les institutions financières disposent de comptes auprès de la Banque centrale quelles utilisent pour leurs règlements réciproques. Les banques commerciales sont tenues de maintenir sur ces comptes un montant minimal d'encaisses proportionnel aux dépôts qu'elles ont recue de leurs clients : ce sont les réserves obligatoires. [...]
[...] Qu'est-ce qui pourrait faire que cette base est endogène ? Soit un pays qui met en place une politique monétaire restrictive avec une augmentation des taux d'intérêts : alors il y aura une augmentation des entrées de capitaux, donc une augmentation du compte des devises détenues par la banque centrale, et donc cela entraine une hausse de P sauf si la banque centrale diminue TRA en vendant des créances sur le Trésor de telle sorte que X soit constant. Pour le refinancement, si on le suppose exogène, alors c'est supposer que la banque centrale poursuit un objectif quantitatif. [...]
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