Le marché est le lieu de rencontre des offres et des demandes de biens ou de titres (dans le cas de la Bourse). C'est donc là que se fixe, si les conditions de la libre concurrence sont respectées, le pris d'équilibre des produits. Mais l'application simultanée de ces conditions reste théorique...
[...] Ainsi, les besoins des individus en matière de luxe (grosse voiture par exemple) ne se transforment pas toujours en une demande en raison du prix élevé de ces biens. L'offre, de son côté, représente la quantité de produits que les vendeurs souhaitent vendre à un prix donné. La demande , l'offre et le prix d'un bien sont en effet liés. Lorsque le prix d'un produit baisse, les consommateurs ont tendance à en acheter davantage. La diminution du prix peut aussi rendre ce produit plus abordable, compte tenu de leurs ressources. [...]
[...] Du côté de l'offre, la baisse du prix d'un bien conduit généralement les entreprises productrices à réduire les quantités fabriquées. Les prix baissant, les rémunérations des producteurs diminuent, ce qui n'incite pas ces derniers à poursuivre la fabrication du produit dans les mêmes quantités. Une baisse de prix correspond à une diminution de l'offre. La loi de l'offre et de la demande correspond ainsi aux réactions opposées des vendeurs et des acheteurs lorsque les prix varient sur un marché. Ainsi, une baisse des prix conduit les acheteurs à accroitre leur demande et les vendeurs à réduire leur offre. [...]
[...] Il existe toutefois des degrés différents de concurrence. La théorie néo-classique définit ainsi une concurrence pure et parfaite. La concurrence est qualifiée de pure si elle répond aux trois hypothèses suivantes: Atomicité: acheteurs et vendeurs sont nombreux au point que nul ne peut à lui seul influencer les prix ; Homogénéité: les produits échangés sont identiques et substituables (ils permettent de satisfaire un même besoin) les uns aux autres Libre entrée sur le marché: il n'existe aucune entrave, aucune barrière à l'entrée de nouvelles entreprises. [...]
[...] Par exemple, les produits du marché automobile ne sont pas homogènes et certains constructeurs bénéficient d'un quasi-monopole sur certains types de véhicules. La notion de marché contestable, plus récente, (elle est due à l'économiste américain Baumol au début des années définit la concurrence par la liberté d'entrée et de sortie d'un marché. Ainsi, un marché est contestable et donc la concurrence est sauvegardée, si l'entrée y est absolument libre (aucun obstacle pour entrer sur le marché) et si la sortie est peu coûteuse (les coûts irrécupérables doivent être faibles, sinon l'entreprise ne peut prendre le risque d'entrer sur le marché). [...]
[...] La SEITA est aussi un monopole d'achat (monopsone) car tous les producteurs français de tabacs doivent lui vendre leurs récoltes. L'existence de monopoles s'explique surtout par la présence de coûts fixes importants, compte tenu de la taille du marché. En effet, ces coûts (infrastructure coûteuse comme pour les chemins de fer, coûts de recherche exorbitants) sont trop élevés pour pouvoir être amortis s'il existe plus d'une entreprise. Lorsque quelques vendeurs se partagent un marché, on se trouvent en présence d'un oligopole. [...]
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