L'économie de marché est un système économique dont la régulation est assurée de façon décentralisée par la rencontre des agents sur différents marchés où les prix se fixent sous l'effet de la concurrence. Elle repose sur l'initiative individuelle : chaque agent peut acheter, embaucher, investir, produire et vendre à son gré s'il estime qu'un marché est profitable. L'activité économique est surtout le fait d'entreprises qui utilisent du travail salarié pour produire des marchandises (biens ou services) dont la vente doit procurer un gain.
[...] Elasticité-croisée entre deux biens : Ce rapport meure la variation de la demande d'un bien x résultant de la variation du prix du bien y. Si les biens sont substituables, l'élasticité est positive (une diminution du prix du fioul baisse la consommation de gaz), s'ils sont complémentaires, elle est négative (une diminution du prix de l'essence augmente la demande de voitures). Attention ! Il ne faut pas confondre un déplacement sur une courbe ici la demande qui résulte d'une variation du prix (quantité augmente quand prix diminue) et un déplacement de la courbe elle-même qui résulte d'une variation du revenu (quantité augmente à tous les niveaux de prix. [...]
[...] Les marchés organisant et centralisant les ordres concernent : les marchandises (pétrole, blé, ) ; ou les actifs financiers (titres long terme), monétaires (court terme), ou des changes (devises). Chacun vend ce qu'il produit et achète ce qu'il consomme (autoconsommation désavantageuse). C'est le marché, et non l'entreprise, qui fixe les prix. Dans sa version pure, l'économie de marché se passe de cerveau, elle est régulée par les prix qui sont la résultante spontanée des marchés de volontés individuelles. Un processus de tâtonnement spontané amène le prix à un niveau tel que les quantités offertes soient écoulées et les quantités demandées acquises. [...]
[...] A la vérité son intention en général n'est pas en cela de servir l'intérêt public, et il ne sait même pas jusqu'à quel point il peut être utile à la société [ ] il ne pense qu'à son propre gain ; en cela, comme dans beaucoup d'autres cas, il est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n'entre nullement dans ses intentions. Adam Smith, La richesse des nations Le marché apparaît comme le seul moyen de concilier autonomie individuelle et ordre social. Le libéralisme se fonde sur cette conviction d'un ordre naturel et spontané atteint grâce au mécanisme universel de régulation qu'est le marché. [...]
[...] le marché est la méthode la plus simple et la plus efficace pour collecter l'information concernant les besoins et orienter les ressources vers les productions correspondantes. Le courant des droits de propriété, qui s'inspire de Hayek, considère qu'une économie de marché peut se passer de l'essentiel des interventions publiques dont il dénonce l'inefficacité, à condition que soient définies et protégées des règles d'attribution des droits de propriété. Ronald Coase (1910-Nobel 1991), l'un des représentants de ce courant, considère que les droits de propriété portent, non sur des choses, mais sur des actions (construire un immeuble, émettre un polluant, effectuer un prélèvement sur un terrain). [...]
[...] aux Etats- Unis, les abus du droit de poursuite pour erreur médicale qui paralysent la médecine). C La théorie d'une économie de marché 1. L'entreprise est au cœur du système Définition : L'entreprise est l'unité autonome qui combine et rémunère les facteurs de production, travail et capital, afin de produire des biens et/ou des services dans le but de réaliser un profit en vendant des biens/services sur le marché. Pour François Perroux, l'entreprise est le microcosme du capitalisme, l'institution cardinale De cette définition découlent plusieurs caractéristiques : - Seuls les besoins solvables concernent l'entreprise. [...]
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