Cours de macroéconomie sur les théories keynésiennes qui s'y rapportent. Après une brève introduction et une biographie de Keynes le cours traite plus précisément des différents fondements de la pensée keynésienne en macroéconomie avant d'en voir les limites et critiques qui peuvent être apportées.
[...] -Critique théorique : ne peut-on pas analyser autrement la relation entre consommation et revenu ? 1. La critique empirique A partir de série relatant la consommation, notamment américaine, soit au cours du temps série chronologique ou diachronique) et le revenu au cours du temps, soit en coupe instantanée série synchronique) reliant le niveau de consommation de chaque individu à un moment donné à son niveau de revenu au même moment de temps. Grâce à tous ces travaux qui ont été menés à partir des années 40 aux EU, il apparaît qu'on observe des grandes fluctuations erratiques, il semble que la théorie keynésienne offre de mauvaises qualités prévisionnelles et Kuenets a montré que la propension moyenne à consommer est égale à la propension marginale à consommer. [...]
[...] Son œuvre majeure paraît en 1936, c'est la théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie. Contexte de l'élaboration de la théorie En Grande Bretagne, le problème majeur entre les 2 guerres c'est la question du chômage. Entre 1918 et 1920 on connaît une brève période de prospérité puis dès la fin de 1920 l'emploi, les salaires et les prix évoluent à la baisse et le chômage ne tombe jamais en dessous de de travailleurs jusqu'à la guerre. [...]
[...] Les idées face à la crise sont très simples : -Ne pas intervenir et attendre le retournement de cycle -Abaisser les prix, les salaires et le taux d'intérêt vu comme la rémunération du capital -Maintenir l'équilibre budgétaire pour laisser l'épargne disponible pour l'investissement (en effet, s'il existe un déficit budgétaire, l'Etat doit emprunter pour combler la différence. Cet emprunt est financé par la population nationale alors que cette épargne devrait aller à des investissements plus rentables) Keynes pour sa part recommande une politique active de travaux publics, il pense qu'il faut mettre l'accent non plus sur l'offre mais sur la demande Stimulation directe). Ces travaux exigent des matériaux et du travail humain Stimulation indirecte). Les revenus distribuer vont à leur tour être dépensés dans l'économie. En agissant sur la demande on résout le problème des débouchés. [...]
[...] Ainsi, la macroéconomie commence son étude là où le rôle de la CN s'arrête. -La CN voit le PIB selon 3 optiques : -Celle du produit : PIB = ε VA + impτts nets -Celle des dépenses : PIB = consommation + investissement D'autre part les entreprises utilisent des facteurs qui appartiennent au ménage. En échange, les ménages reçoivent une rémunération des services de ces facteurs qui sont le revenu (salaires, rentes, profits) -Celle des revenus : PIB = W (salaires) + R (rentes) + Π (profits) Si on considère le revenu = W + R + le revenu disponible se divise en 2 actions du point de vue des ménages : l'épargne et la consommation. [...]
[...] Outre les limites propres de la microéconomie, le passage au niveau agrégé du niveau individuel pose problème en lui-même. On nomme cela le paradoxe de l'agrégation ou le sophisme de composition. Keynes l'a très bien repéré et c'est pour cela qu'il pense qu'il n'y a pas de passage entre les comportements microéconomique et les mouvements des variables macroéconomique. Exemple Le paradoxe de l'épargne : si tout le monde augmente son taux d'épargne, cela entraîne une baisse de l'épargne globale. En effet, chacun augmente son épargne et réduit sa consommation, cela entraîne une baisse des achats de biens et services donc les entreprises en produisent moins et distribuent moins de revenu aux ménages. [...]
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