La rupture keynésienne avec l'analyse dichotomique se situe à 1 double niveau :
- au plan microéconomique : la monnaie est 1 actif patrimonial intégré dans des choix de structure de l'affectation de l'épargne. Le taux d'intérêt est le prix (ou la récompense) de la renonciation à la liquidité.
- au plan macroéconomique : l'équilibre global dépend de la sphère monétaire : le taux d'intérêt résulte de 2 éléments strictement monétaires : la préférence pour la liquidité (courbe de demande de liquidité) et l'offre de monnaie (exogène). Alors que pour les classiques et néo-classiques, le taux d'intérêt est 1 variable réelle, qui se forme sur le marché du capital ou marché des fonds prêtables (confrontation épargne et investissement).
Cette détermination du taux d'intérêt sur le marché de la monnaie rend tout raisonnement dichotomique impossible, car le taux d'intérêt influe sur l'investissement des entreprises (...)
[...] Ainsi, difficulté pour les entreprises à rembourser leurs dettes (canal du taux d'intérêt), sur le coût de leur capital de TOBIN) . ; hausse de la prime de risque demandée par les banques aux nouveaux emprunteurs. Les comportements sur les marchés financiers liés à 1 évolution du risque accentuent les effets de la politique monétaire. Aujourd'hui, il est constaté de fortes interactions entre le crédit et le prix des actifs financiers. Patrick ARTUS précise : «les évolutions du marché du crédit ont 1 importance considérable dans l'explications des cycles économiques. [...]
[...] D'où ils ne désirent + aucune encaisse monétaire pour motif de spéculation. - la partie horizontale est la zone de la trappe à liquidité. Préférence absolue pour la monnaie. C'est le taux d'intérêt plancher pour lequel les spéculateurs envisagent comme inévitables 1 remontée du taux d'intérêt, et donc 1 baisse des cours des titres. Ce taux est de l'ordre de pour KEYNES. Cette courbe macroéconomique est + réaliste que le comportement microéconomique tout ou rien En effet agent économique choisira plutôt de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier Il répartira les risques en conservant à la fois de la monnaie et des titres : + de monnaie s'il anticipe 1 hausse future du taux d'intérêt, + de titres dans le cas inverse. [...]
[...] Caractère passif de la monnaie. J.S. MILL : la monnaie insignifiante Cependant, SAY remarque que si la monnaie est neutre, elle est néanmoins indispensable. Dans 1 économie monétaire, la monnaie, en fluidifiant les échanges contribue à leur développement. D. RICARDO et le lien entre monnaie et prix L'analyse de RICARDO est 1 exemple parfait d'analyse dichotomique. Il distingue clairement l'analyse réelle et l'analyse monétaire. *L'analyse réelle est régie d'1 part par la loi des débouchés de SAY qui détermine le volume de la production globale ; et d'autre part par les valeurs d'échange ou prix relatifs des produits entre eux, qui sont déterminés par les quantités de travail que nécessite leur production (théorie de la valeur-travail). [...]
[...] Aussi, le cours de ces obligations va augmenter jusqu'à ce que les 2 placements proposent 1 taux de rémunération équivalent. Cas quand le cours est à 2000 UC, soit : 100/2000 = Ainsi, il existe 1 relation inverse entre le prix des obligations émises dans le passé et le taux d'intérêt courant. La fonction de demande de monnaie Les différents motifs vont déterminer la constitution d'encaisses des agents. KEYNES distingue 2 types d'encaisses : d'1 part, les encaisses de transaction et de précaution, et, d'autre part les encaisses de spéculation, liées à l'écart entre taux d'intérêt courant et taux anticipé. [...]
[...] cf ides - Les institutions financières non bancaires (IFNB) / le Crédit National., financent les entreprises privées également. Dans les 1950's, le Trésor public et les IFNB distribuent 40 à 50% des crédits et 80% des crédits destinés à financer les investissements. Le Trésor Public en finance 40%. - Enfin, L'Etat est présent sur les marchés financiers. En 1955, le Trésor Public est le 1er collecteur de fonds sur le marché financier. En 1963, L'Etat, les grandes entreprises nationalisées et les IFNB réalisent 60% des émissions d'obligations. [...]
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