Il est difficile de définir l'Economie industrielle.
Tout d'abord, son champ d'études porte sur des objets variés.
Egalement, il existe une grande diversité dans les approches ainsi qu'un caractère controversé de sa portée théorique et pratique. Dans certaines études, l'approche empirique peut dominer l'approche théorique. Ainsi des recommandations peuvent ressortir alors que dans d'autres études il n'y en aura pas. Certaines études mettent donc l'accent sur une approche normative, alors que d'autres seront des approches positives.
La difficulté de la définir peut provenir de la multitude des sources de l'Economie industrielle. En effet, l'Economie industrielle a une certaine filiation avec la microéconomie lorsqu'elle étudie par exemple les structures de marché imparfaites. Elle peut aussi avoir une parenté avec la politique économique (exemples des pôles de compétitivité, politiques de régulation d'un secteur) (...)
[...] Il faut à coté de la main invisible du marché retenir les mains invisibles des managers et des actionnaires qui ont façonnés le capitalisme Le pouvoir supplanté des actionnaires Adolph Berle et Gardiner Means veulent se focaliser sur les entreprises de grande taille et ce qu'ils appellent également les méga-entreprises. Les méga entreprises peuvent être transnationales or, dans la théorie néo classique traditionnelle il est fait référence à des très petites entreprises. C'est donc à nouveau une rupture avec la théorie néoclassique. Ces auteurs sont des auteurs des années 30 (contexte de pessimisme envers l'économie de marché, crise du capitalisme, et développement de l'utopie socialiste avec abolition de la propriété privée-planification-négligence du rôle des prix). [...]
[...] C'est l'exemple de l'industrie automobile. Troisième enjeu : Du côté des autorités politiques, quelle politique doit être mise en œuvre pour respecter les exigences de concurrence et de compétitivité ? Les politiques économiques ne sont pas exclusivement nationales, elles tiennent compte des interdépendances. Quatrième enjeu : les fusions-acquisitions. Aujourd'hui la tendance est à la concentration des entreprises et ces concentrations quelques fois ne concernent pas un seul corps de métiers mais plusieurs en même temps. On prendra l'exemple d'un seul corps de métier. [...]
[...] Il existe donc une extension des activités qui sont comprises dans l'analyse de l'économie industrielle. Autrement dit, le paradoxe c'est que l'économie industrielle a pour vocation de s'appliquer à tous les secteurs de l'économie. Section 2. Une discipline en plein essor Alfred Marshall et l'école anglo saxonne veulent réduire l'écart entre l'économie théorique et l'économie appliquée. Marshall souligne que les fonctions de production des entreprises ne sont pas homogènes de degré 1. Elles peuvent exhiber des rendements d'échelle croissants qui augmentent la productivité globale, la croissance et qui améliorent la rémunération des facteurs. [...]
[...] C'est dans les années 70 à 80 que l'économie industrielle s'est profondément développée. L'ancienne division internationale du travail (échange de produit brut du Sud contre des biens manufacturés du Nord) va s'effacer car en réalité, ce qu'on échange, ce ne sont pas des produits bruts qui sont échangés mais des parties de produits. Dans le cas d'une voiture, chaque pièce sera fabriquée dans des endroits différents : c'est la nouvelle division internationale du travail division internationale des processus productifs). La nouveauté c'est que certains pays en voie de développement vont se développer grâce aux remontées de filières Par exemple, la Corée aux débuts des années 70 ne faisait pas de voitures mais en fait maintenant. [...]
[...] On voit bien que les stratégies des entreprises, les politiques de la concurrence, et les actions des politiques voir les cours de justice, sont tous en interdépendance lorsqu'il s'agit d'économie industrielle. En regardant de plus près, la cour de justice européenne condamne l'union européenne pour les conséquences économiques de la fusion. C'est au nom de ses conséquences économiques qu'elle a été condamnée. En résumé, la politique de la concurrence doit reposer sur des procédures efficaces et ne peut pas négliger les conséquences économiques qui découlent d'une décision. Dans l'exemple donné ici, il y a eu des tensions au niveau national, au niveau européen et au niveau du marché mondial. [...]
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